[CRITIQUE] : Butchers

[CRITIQUE] : Butchers

Réalisateur : Adrian Langley
Avec : Simon Phillips, Michael Swatton, Julie Mainville, Anne-Carolyne Binette, James Hicks, Frederik Storm,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Canadien.
Durée : 1h33min.
Synopsis :
Une famille de bouchers sadiques a élu domicile dans l’arrière-pays, loin du monde et du regard des hommes. En toutes saisons, hivers glacials comme étés caniculaires, tous ceux qui croisent leur chemin sont des victimes potentielles…


Critique :

Générique au possible et laissant ses clichés ambulants virer aux stéréotypes indéfendables, ne suscitant jamais d'empathie ni de tension pourtant vitale pour tout survival craspec qui se respecte, #Butchers est shooté avec un manque d'envie et d'inspiration qui force le respect. pic.twitter.com/6k5NVEhe87

— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) January 31, 2021

Petite question à 50cts dans un Qui veut gagner des millions low cost digne de figurer en prime time dans la grille des programmes de IDF1 : Qu'est-ce que vous pouvez bien obtenir lorsque vous croisez un groupe de jeunes adultes " malchanceux " lors d'un road trip voué à l'échec avant même de démarrer la bagnole, avec une famille de dégénéré made in America profonde, qui vit dans les bois ?
Si Wrong Turn tentait constamment de rendre cette potentielle mixture indigeste un tant soit peu viscérale et grisante (voire même hautement recommandable, à la différence de ses suites DTV-esque), Butchers - rien à voir avec les slasher porté par la Scream Queen Danielle Harris - d'Adrian Langley lui, frappé par une paresse abyssale, ne se donne jamais l'ambition de voir plus loin que le bout du nez de sa pellicule, dans une resucée de torture porn sadique et pervers, se rêvant trop souvent comme le plus mauvais des remakes de Massacre à la Tronçonneuse.

[CRITIQUE] : Butchers

© Red Hound Films


Générique au possible et laissant ses clichés ambulants virer aux stéréotypes (rednecks déglingués, victimes antipathiques,...), ne suscitant pas la moindre tension pourtant vitale pour tout survival craspec qui se respecte (pas aidé par une mise en scène lisse et dénué de tout sens visuel), sans même donner le moindre change avec des meurtres et/ou rebondissements à la hauteur de son sujet; Butchers enquille ses bobines avec un manque d'envie et d'inspiration qui force le respect, pas même sauvé par les performances limitées de ses interprètes (sauf peut-être un Simon Phillips grave creapy).
D'une violence gratuite et sans aucune moelle substantielle (un scénario sans contexte et au ras des pâquerettes), poursuivant sa lente et curieuse agonie jusqu'à un dénouement abrupte qui n'en est finalement même pas un.
Décevant et insensé jusqu'au bout...
Jonathan Chevrier
[CRITIQUE] : Butchers