Le masque de Zorro

Le masque de ZorroCure de jouvence

Comment faire du vieux avec du neuf tout en abusant pas d’effets spéciaux pour ne pas dénaturer l’esprit de Zorro ? En s’appuyant tout d’abord sur un scénario solide et malin faisant la part belle à l’action mais laissant le champ libre à la romance et à la comédie. L’introduction pleine d’émotion lance magistralement le film et permet d’intégrer le trio qui fera aussi la réussite du film avec un Anthony Hopkins en Zorro retraité, Antonio Banderas en Zorro mode rookie de l’année et la sublime Catherine Zeta Jones pour le charme, les scènes romantiques… mais pas que !!! Faire de Zorro un personnage intemporel, et ce jusqu’à la scène finale, est une astuce formidable ; le monde change mais il faudra toujours des défenseurs des veuves et des orphelins, et c’est formidable, ils se passent le flambeau de générations en générations.

Pour faire un bon film d’action et de divertissement, il faut aussi un méchant ; et bien là, il y en a deux et fort bien écrits et interprétés. Et pour l’action pure, un traitement à l’ancienne judicieux et super léché : des combats à l’épée magnifiquement chorégraphiés, inventifs et parfois drôles ; des chevauchées équestres spectaculaires. Campbell, metteur en scène de deux « Bond », grâce à un montage frénétique et des gags parsemés tout au long du film tient le spectateur en haleine durant deux heures sans baisse de rythme et d’intérêt ; chapeau. Belle réussite pour un film de divertissement ; on peut regretter l’absence de Bernardo, du Sergent Garcia et peut être aussi que le Zorro de Banderas n’ait pas la classe de Guy Williams…

Sorti en 1998

Ma note: 16/20