Overlord

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© 2018 Paramount Pictures. Tous droits réservés


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Pourquoi voir Overlord ?

Quand les nazis font mumuse avec des béchers ce n'est jamais une bonne chose.

À la veille du débarquement du 6 juin 1944, un groupe de soldats américains est chargé d'une mission capitale pour la réussite de l'opération Overlord, détruire une antenne radio située dans une église à l’intérieur des terres dans une Normandie occupée.

Après avoir essuyé les tires de l'artilleries allemandes et survécu au parachutage, le groupe arrive à destination et découvre que les Nazis se livrent à des expériences secrètes sur les habitants du village dans l'église où se trouve l'antenne.

L'opération simple mais périlleuse se transforme en une mission des plus compliquée, l'antenne est extrêmement bien gardée et les expériences secrètes sur les morts et les villageois vont mettre à rude épreuve le groupe de soldats qui a un temps imparti.

Au vu de ce scénario écrit Billy Ray (Mission Évasion, Jeux de pouvoir) et Mark L. Smith (The Revenant, Motel), on aurait pu craindre un film de zombies nazis complètement WTF à la sauce Dead Snow mais c'était sans compter sur Julius Avery, réalisateur de Son of a Gun et de tonton J. J. Abrams qui officie ici en tant que producteur.

Avec Overlord, le réalisateur australien Julius Avery livre un véritable film de guerre et non un film de zombies, il y a bien des créatures qui non plus rien d'humain (merci les nazis) mais Overlord a tous les codes du film de guerre, on pourrait résumer très simplement que Overlord est la rencontre entre Il faut sauver le soldat Ryan et le jeux vidéo Wolfenstein.

Overlord est un film de guerre avec des monstres et non un film de monstre pendant la guerre, certain dirons que cela revient au même mais cette nuance est importante, le réalisateur veut son film réaliste, un réalisme qui frappe dès le début du film jusqu'à la révélation des expériences des nazis et même après cette révélation le réalisateur ne fait pas basculer son film, il maintient le cape et le réalisme qu'il souhaitait.

Julius Avery place sa caméra au cœur de l'action, elle reste au plus près de ces soldats américains et plonge avec eux dans la folie des expérimentations médicales pratiquées pars les nazis, expérimentations qui ont réellement existé.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des médecins allemands ont mené sur des milliers de personnes des camps de concentration des expériences au mépris de toute déontologie médicale, les expériences devaient immuniser les soldats allemands contres les maladies qu'ils auraient pu rencontrer au combat et soigner rapidement leurs blessures,

Ici Julius Avery n'en fait pas trop, il distille les effets horrifiques durant toute la durée du métrage pour ne pas sombrer dans la surenchère et garder une certaine cohérence dans son souhait de réalisme, un cocktail guerre/horreur très bien dosé qui fait d'Overlord un très bon film de série B et non pas un film de série Z.

Comme la plus part des films de guerre, Overlord est très manichéen, les personnages sont à la limite de la caricatures mais l'objectif du film n'est pas de ses glisser dans les esprits des uns et des autres mais bel et bien de casser du nazi sans tomber dans le grand n'importe quoi.

Coté interprétation, l'ensemble du casting s’en sort bien, on retrouve coté soldats américains, Jovan Adepo, Wyatt Russell, John Magaro, Bokeem Woodbine, Iain de Caestecker et Gianni Taufer, coté vilain nazi on retrouve Pilou Asbæk qui incarne Wafner, un officier SS particulièrement sadique, pour incarner nos très chers compatriotes on retrouve Mathilde Ollivier et Gianni Taufer.

Pour son deuxième long métrage, Julius Avery réalise un film fun de bonne facture qui mélange habilement les genres, action, horreur, humour, nazis en veux tu en voila, des humains quelques peu modifiés avec une substance made in scientifiques du troisième Reich, soldats américains qui vont faire un beau carton, Overlord est généreux dans ce qu'il propose ce qui fait passer un agréable moment aux amateurs du genre.

Long métrage de Julius Avery ne se prend pas pour se qu'il n'est pas, film au budget "modeste" estimé à 38 000 000 $, Overlord ne prétend pas révolutionner le genre mais juste divertir son public en offrant un spectacle de bonne facture et divertissant.


Quand les américains passent les zombies trépassent

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Synopsis :

À la veille du débarquement du 6 juin 1944, un groupe de soldats américains est chargé d'une mission capitale pour la réussite de l'opération Overlord, détruire une antenne radio située dans une église à l’intérieur des terres dans une Normandie occupée.

Après avoir essuyé les tires de l'artilleries allemandes et survécu au parachutage, le groupe arrive à destination et découvre que les Nazis se livrent à des expériences secrètes sur les habitants du village dans l'église où se trouve l'antenne.

L'opération simple mais périlleuse se transforme en une mission des plus compliquée, l'antenne est extrêmement bien gardée et les expériences secrètes sur les morts et les villageois vont mettre à rude épreuve le groupe de soldats qui a un temps imparti.


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Anecdotes :


Le film a été tourné en Angleterre.

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La musique du film a été composée par Jed Kurzel, chanteur et guitariste du groupe australien The Mess Hall.

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En France le film a été interdit aux moins de 16 ans.

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Overlord est le premier film de la société de production Bad Robot, société de production de J. J. Abrams, à avoir été classé R.

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