Notre Dame

Notre Dame... qui êtes si fantaisiste et décalée
Sur le magazine du cinéma Méliès : « Maud Crayon est née dans les Vosges mais vit à Paris. Elle est architecte, mère de deux enfants, et remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame. Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer… D’élans farfelus en rêveries drolatiques, l’actrice-réalisatrice Valérie Donzelli (La guerre est déclarée – 2010) clame ici son amour pour Truffaut et Demy et fait de son nouveau film une véritable parenthèse rafraîchissante. Son Notre dame est une comédie qui fait drôlement du bien, une sorte de Prozac filmique qui agit directement sur notre cerveau en lui injectant une dose bénéfique de sérotonine. Parenthèse rafraichissante mais consciente car Notre Dame ne manque pas de rappeler les tracas quotidiens de la métropole parisienne (stress, pauvreté, menace terroriste, changement climatique…). Mais c’est toujours avec un humour anticonformiste et politiquement incorrect, que Valérie Donzelli parle des misères du monde. »Que c’est léger et que çà fait du bien toute cette fantaisie jalonnant le film. Au rayon des sujets abordés, Valérie Donzelli ajoute un éclairage intelligent sur l’art. A l’issue du film, on pourrait s’amuser des heures à disserter sur ce qui fait une œuvre d’art. Et c’est toute l’intelligence de la réalisatrice qui transpire tout au long du film ; dans ce flot de comédies françaises bas du chapeau (surtout en fin d’année), réjouissons-nous d’en voir une de qualité. Bon film.
Sorti en 2019
Ma note: 15/20