En attendant les hirondelles

En attendant les hirondellesEn attendant mieux...
A travers 3 histoires qu’il essaie bon an mal an d’imbriquer, Karim Moussaoui dresse un instantané d’une société algérienne à l’arrêt… attendant les hirondelles pourrait dire le peuple algérien qui a vu les printemps de révolte du monde arabe ont sauté à pieds joints l’Algérie. Bourgeoisie, classe moyenne et les pauvres ruraux ; toutes les classes sociales algériennes sont présentes et témoignent du même malaise d’une société à l’arrêt ; le cul entre deux chaises et qui attend que les choses bougent. Et cette radiographie nous prenant à témoin sans didactisme fonctionne bien ; mais ce premier film est truffé de maladresses narratives et de mise en scène. Très inégal de bout en bout, le film manque de rythme, de fluidité et d’instants de grâce ; on finit par s’y ennuyer ferme. A l’image de cette jeunesse nombreuse mus par un désir d’émancipation que les blocages économiques, sociaux, moraux et religieux inhibent complètement. On attend le grand film sur l’Algérie ; celui-ci entrouvre les portes. Sorti en 2017Ma note: 9/20