Seul au monde

Seul au mondeRobinson en villégiature sur Mars
Ridley Scott, un des maîtres de la SF (« Alien » et « Blade Runner »), remet le couvert en empruntant aux deux références stellaires actuelles (« Interstellar » et « Gravity ») tout en les traitant sous l’angle maritime de « Seul au monde ». Mais ce survival sort rapidement des rails pour devenir un feel good movie aux accents disco. Surprenant de la part de Ridley Scott. Un scénario trop maigre en partie responsable ? Alors là tout y passe, le gars est planté seul à 225 millions de km de chez lui et devant attendre 4 ans pour qu’on le récupère doit trouver des solutions pour se nourrir malgré des réserves alimentaires très limitées. Passons sur le gag scato du film. Punaise que c’est angoissant comme situation. Mais non, le gars joué par Matt Damon est d’un optimisme sans borne, doté d’un humour incroyable. Y prend des produits le gars !!! Je veux savoir quoi ! L’héroïsme est appelé à la rescousse. Les seconds rôles vus mille fois surgissent de toute part (le génie branleur en tête de gondole). Le héros hyper verbeux qui commente tous ses faits et gestes paraît devenir sénile (Rires !!!). Même dans un scénario pauvre, on en appelle à la Chine pour sauver Ryan… oups Damon !!! Y aurait-il derrière ce traitement idéalisé des relations Sino Américaine une volonté de producteurs de faire des recettes en Chine !!! On s’égare. Il s’agit donc d’un blockbuster loin de rivaliser avec les deux autres pointures du début de ce centenaire. Reste que l’entame est sympa, le film pas trop désagréable même si trainant en longueur… pas mal pour une série B des 50’s (Re rires !!!).
Sorti en 2015
Ma note: 9/20