Love life

Love lifeUne entame qui laissait présager beaucoup mieux

Décidemment, il faut que j’arrête de visionner les films du japonais Koji Fukada. Celui-ci est le 9ème de ce jeune réalisateur encensé par la critique à chaque sortie et mon 5ème ; c’est à chaque fois une déception devant des films dont je ne comprends l’engouement car je ne comprends pas le message et la finalité.

Dans cette chronique familiale dont le cinéma nippon raffole (et moi aussi bien souvent !!!) ; au tiers du film Fukada convoque le drame. Ce dernier est le fondement de son scénario sur la famille et les liens amoureux, mais que faire avec cela tout en gardant de la finesse ? Entre atonie et construction narrative pataude, on décroche dans la seconde partie jusqu’à un twist final incompréhensible qui devrait être signifiant par rapport au sujet abordé ; mais dont a bien du mal à trouver le sens. Les thèmes s’empilent (religion, culpabilité, famille, mort, amour, solitude, mensonge,…) ; certains nous touchent, un instant ; puis s’évaporent. C’est à l’image des plans dont on finit par retenir quelques belles idées et surtout 15 premières minutes nous faisant penser que l’on va passer 2 belles heures devant ce film ; mais on finira par être indifférent par ennui.

Kijo Fukada, je boycotte, pas qu’il soit mauvais, mais son cinéma me semble de marbre.

Sorti en 2023

Ma note: 9/20