[CRITIQUE] : Le mauvais esprit d'Halloween

[CRITIQUE] : Le mauvais esprit d'Halloween

Réalisateur : Jeff Wadlow
Avec : Marlon Wayans, Kelly Rowland, Lauren Lapkus, Priah Ferguson, Nia Vardalos,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Aventure, Comédie, Épouvante-horreur, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min
Synopsis :
Un père et sa fille adolescente unissent leurs forces pour sauver leur ville après qu'un esprit ancien et maléfique a donné vie aux décorations d'Halloween, semant le chaos.


Critique :

Comédie fantastico-familiale et Sandleresque, #LeMauvaisEspritdHalloween ne renouvelle pas la formule mais roule sa bosse avec plus où moins d'efficacité, petite péloche de saison aussi inoffensive que plaisante qui a le bon goût d'initier gentiment un jeune public au fantastique pic.twitter.com/TKCE2B9IBu

— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) October 16, 2022

Si l'humour des frangins Wayans n'est pas forcément à mettre devant les yeux de tous les publics (par chez nous, on est férocement client de la famille), force est d'admettre que celui du plus jeune du quatuor, Marlon, est placé un gros cran en-dessous de la ceinture en comparaison des autres bien gratinés, et c'est aussi, dans un sens, ce qui fait son charme - extrême certes, mais charme quand-même.
Il y a donc quelque chose d'un brin frustrant dans l'idée de le voir " adoucir " (ceux qui ont vu le diptyque A Haunted House comprendront) où même carrément éteindre sa formule potache au coeur de la comédie fantastico-familiale et Sandler-esque Le Mauvais esprit d'Halloween de Jeff Wadlow (les foireux Action ou Vérité et Nightmare Island), venu garnir le catalogue horrifique d'une Netflix ayant définitivement plus misé sur son versant télévisé que cinématographique cette saison.

[CRITIQUE] : Le mauvais esprit d'Halloween

Copyright Frank Masi/Netflix


Ne révolutionnant absolument pas une formule familière aux frissons jamais trop trashouilles/brutaux (comme dit plus haut, on est dans la même veine que le récent Hubbie Halloween et surtout de Chair de Poule, quasiment à la ligne de pitch près), tout en étant vissé sur un dynamique tandem père/fille (Wayans en mode papa inquiet/maniaque du contrôle à la Kevin Hart, et Priah " Stranger Things " Ferguson, moins irritante qu'à l'accoutumée), la péloche roule sa bosse en tant que divertissement certes inoffensif mais plaisant, autant bardé de personnages unidimensionnels et de séquences humoristiques éventées dans la bande annonce, que d'effets surnaturels plutôt élégant dégainés autour d'une malédiction originale (donner vie aux décorations horrifiques).
Inoffensif mais incarnant à la fois une manière soft d'initier un jeune public au fantastique, mais aussi une belle manière d'inculquer l'importance d'Halloween tout en l'embrassant à grande échelle dans un divertissement populaire, Le mauvais esprit d'Halloween est une expérience exubérante et festive mais qui oublie un brin la définition du fun.
Jonathan Chevrier
[CRITIQUE] : Le mauvais esprit d'Halloween