Fuis moi je te suis

Fuis moi je te suisNippon, presque mauvais

Tout simplement décevant. Un double film avec des titres inversés pouvait laisser entendre qu’entre les deux films, on aurait droit soit à un point de vue narratif différent soit à un inversement des rôles entre les deux protagonistes de cet amour impossible. Et bien qu’en partie, si on voit bien le garçon courir après la fille dans le premier film, on voit bien la fille chercher le garçon qui se révèle introuvable dans le second. Mais le récit est béatiquement linéaire et continue, comme dans le premier, à nous dévoiler au compte-gouttes les mystères entourant le personnage féminin. Pour un film qui se veut romanesque, c’est long, improbable et théâtral à outrance. Une fois compris, que rien d’original ne naitra de ce second opus, on s’ennuie. Les retournements de situation sont fictifs, l’émotion sur interprétée que l’on n’y croit guère ; une curieuse impression de regarder un soap nippon, ni mauvais. Le cinéma japonais, si riche par le passé, semble tourner en rond et se scléroser. Rien d’emballant, ni de nouveau.

Sorti en 2022

Ma note: 8/20