Séries | THIS IS US S06 – 17/20 | YELLOWJACKETS S01 – 13/20

Séries | THIS IS US S06 – 17/20 | YELLOWJACKETS S01 – 13/20

THIS IS US – SEASON FINAL (Canal+) – 17/20

Les Pearson s’en sont allés, nous laissant orphelins et à nos mouchoirs trempés de larmes.
Cette dernière saison clos leur histoire brillamment, transcendant tout ce qui a fait le succès de la série jusqu’alors, et en premier lieu son format à la narration éclatée sur 3 époques.
Que This is Us soit parvenue à faire progresser ces timelines simultanément pour nous conduire à ce final terrassant tient littéralement du miracle. En 6 saisons, il ne semble pas y avoir eu d’incohérence dans le récit ni dans l’évolution de ses protagonistes. Ses personnages ne perdent jamais en intérêt, leurs destins s’enrichissent et sont constamment passionnants, ne sombrant jamais dans la caricature alors qu’ils pourraient largement se complaire dans le soap facile. La série se permet même le luxe d’introduire des personnages secondaires presque aussi touchants que les membre de la famille Pearson, attendant patiemment de pouvoir leur offrir leur grand moment à l’écran.
This is Us est tellement juste dans son écriture, tellement vraie dans ses émotions et tellement universelle dans les sentiments qu’elle convoque, qu’elle parle forcément à chacun, d’une manière ou d’une autre, à un moment ou à un autre.
Il est suffisamment rare de garder cette consistance et cette exigence sur une si longue période pour ne pas souligner le remarquable travail des scénaristes de la série.
Le final est dense, déchirant, aussi drôle que dévastateur. Sans doute l’un des plus fort émotionnellement depuis Six Feet Under.
Les Pearson vont cruellement nous manquer….
Si vous n’avez jamais lancé This is Us, vous avez de la chance, vous pouvez commencer…

YELLOWJACKET S01 (Canal+) – 13/20

La série, par son sujet (des jeunes filles perdues dans la nature après un crash d’avion) rappelle beaucoup The Wilds, mais avec un récit plus direct, des personnages écrits moins finement et une volonté plus affirmée de miser sur le thriller.
C’est violent et trash, et de manière un peu provocatrice car la série joue beaucoup (trop) sur le mystère de ce qui s’est passé « là-bas ». On se doute que c’est horrible, mais elle ne dévoile pas pourquoi. De fait, les allers-retours dans le temps sont intéressants mais pas forcément très bien exploités, la partie dans le présent s’animant un peu artificiellement.
Yellowjackets est certes accrocheuse, mais aussi aguicheuse, laissant au terme de sa première saison beaucoup trop de questions sans réponse avec le risque qu’elles ne soient jamais résolues ou de manière décevante… La saison 2 devra rapidement balayer ces doutes.