Drive my car

Drive my carQuand la planète cinéma vit en vase clos

Ensencé à Cannes où il aurait frôlé la Palme d’Or. Unanimité critique incompréhensible.

Ce film se veut élitiste car il parle de création artistique, d’accouchement douloureux d’œuvres et surtout de théâtre russe au travers de Tchékhov. Il est surtout bavard et pompeux ; du cinéma qui se regarde le nombril vu par des critiques intellos. Il est d’une vacuité absolue et les personnages se meuvent comme des statues vides de toute émotion à l’image de la chauffeure qui à ne jamais sourire ressemble à une poupée de cire. 3h c’est interminable et même souffrant ; même découpé en deux fois 1h30 comme j’ai fini par le regarder. J’avais abandonné au bout d’une heure du premier opus de « Senses » qui comportent 4 films ; je pense qu’il faut que je fuie ce metteur en scène même s’il a un certain talent pour les plans stylisés et réfléchis. Comparé par certains à Ingmar Bergman, çà me fait sourire et pourtant je ne suis par hermétique devant ce genre de film. Si on parle de cousin de Bergman , citons aussi Nuri Bilge Ceylan. Bavards, longs et lents ; ces films ont malgré tout beaucoup à dire ; le contraire de celui-ci.

Sorti en 2021

Ma note: 5/20