Titane

Titane

"Film choc", "Grandiose" ou "Purge" pour d'autres, les adjectifs pleuvent pour qualifier Titane, le nouveau long-métrage de Julia Ducourneau, la réalisatrice de l'ovni Grave en 2016. Pour ma part, j'ai adoré. La metteur en scène confirme son talent et se retrouve encore une fois à Cannes, cette fois-ci en compétition officielle.

Avant de vous chroniquer le film, un rapide pitch est de rigueur : une fillette se fait greffer une plaque de titane dans le cerveau suite à un grave accident de voiture. On la retrouve quelques années plus tard, gogo-danseuse pour des voitures. S'en suit une séries de meurtres inexpliqués par la même fille en quête d'identité, qui l'amènera à rencontrer un papa poule (formidable Vincent Lindon) pompier qui n'a pas fait le deuil de son petit garçon porté aux disparus.

Mais quel film ! Très organique comme l'était Grave à l'époque, multi-référencé : Crash et Christine pour la symbiose sexuelle avec les bagnoles, puis Alien pour les 3/4 du film (je ne vous dis pas pourquoi au risque de spoiler la fin). Julia Ducourneau s'assoit sur ses références pour faire de son film sien et malaxe la chair de sa jeune recrue Agathe Rousselle (dont c'est le premier film) avec un rapport au corps quasi Cronenbergien.

Que dire d'autre que d'aller voir ce film ! Alors oui c'est un peu violent ; le film est interdit aux moins de 16 ans mais il s'avère que ce long-métrage est tellement bien scénarisé et filmé qu'il prend aux tripes ! 

Pour finir, une seule chose, accrochez-vous bien à votre fauteuil, Julia Ducourneau va vous embarquer dans du pur cinéma de genre, presque hybride qui décapite le genre fantastique qu'on a l'habitude de voir ! 

En deux mots : un régal !

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