Séries | WESTWORLD S3 (12) | MES PREMIÈRES FOIS (14) | VALIDÉ (12)

WESTWORLD S03 (OCS) – 12/20Westworld - Série TV 2016 - AlloCiné

Westworld se réinvente dans les premiers épisodes de cette nouvelle saison, plus riche, plus lisible, plus direct, mais toujours exigeante, introduisant un univers SF plus assumé et d’une indéniable richesse esthétique. On pense un peu à Blade Runner, beaucoup à Niccol (Gattaca) et Terminator. La série déploie l’amplitude de son univers, avec plus que jamais le libre arbitre comme moteur de son intrigue.
Elle faiblit cependant au fil des épisodes, moins consistante, parfois défaillante dans sa narration et introduisant de nouveaux personnages au faible background. Un grand final décevant, un peu riquiqui et pour le coup très, trop explicatif.
Mais la scène post-générique donne furieusement envie de voir la suite…

MES PREMIÈRES FOIS S01 (Netflix) – 14/20Mes premières fois Netflix série - SurNetflix.fr

Intrigué par les excellentes reviews de cette nouvelle série Netflix pour ado, je me suis laissé charmer par l’humour, l’auto-dérision et les bons sentiments de Mes Premières Fois, qui fait souvent mouche lorsqu’elle évoque les premiers émois des années lycée. Drôle et touchante, la série se démarque par l’utilisation d’une voix off wtf (McEnroe + un guest), et le regard d’une famille indo-américaine sur le pays qui les a accueilli. Grande thématique du moment, la gestion du deuil est aussi traitée assez finement. Une jolie surprise.

VALIDÉ S01 (MyCanal) – 12/20Validé - Série (2020) - SensCritique

Plutôt bien foutue pour rester accessible aux non initiés, même si ça doit aider un peu d’être sensible au rap (pour moi ça reste des mecs qui hurlent des insultes sur une boîte à rythme), Validé parvient à susciter l’intérêt grâce à son personnage principal, Apache, bien campé et attachant. Malgré les nombreux défauts de la série (montage un peu amateur, pauvreté de la réalisation, scènario naïf), on reste pour suivre son parcours et son ascension assez accrocheuse dans le milieu. Un milieu violent, machiste et ultra-codifié, dominé par les jeux d’égos, et où les manœuvres et les coups bas pour percer sont légions. Si la façon dont il est décrit est réaliste, alors il n’est pas très flatteur pour les rappeurs, qui rivalisent de bêtise crasse avec les dealers et qui ne semble connaître que la violence comme moyen d’expression.