Brooklyn affairs – 13/20 | forte – 7/20 (rattrapage confiné ii)

BROOKLYN AFFAIRS – 13/20Brooklyn Affairs : Affiche

De Edward Norton
Avec Edward Norton, Gugu Mbatha-Raw, Alec Baldwin

Chronique : Vingt ans après sa première réalisation, Au Nom d’Anna, une comédie romantico-religieuse très réussie, Edward Norton repasse derrière la caméra et change de registre.
Reprenant les codes des grands classiques des films noirs de l’époque, il orchestre élégamment un jeu de piste dans le New-York des années 50 au rythme de notes de jazz sur fond d’ambition politique et de ségrégation raciale. Un matériau particulièrement dense donc, dans lequel évolue le personnage que Norton interprète, un détective privé singulier et déconcertant, car atteint du syndrome Gilles de la Tourette mais doté d’une mémoire phénoménale.
La reconstitution est solide, le style fluide et assuré. Norton porte très bien la double casquette, sa performance est exceptionnelle, juste et touchante. Il sait également bien s’entourer, de Alec Baldwin à la charismatique Cherry Jones en passant par Willem Dafoe et Gugu Mbatha-Raw (The Morning Show), l’actrice qui monte actuellement, aussi belle qu’intense.
Dommage que Brooklyn Affairs ne conserve pas tout du long le ton léger et enlevé de sa première partie (en particulier la dynamique avec ses collègues détectives, sous-exploitée) pour tomber dans un récit plus classique et plus attendu et du coup un poil décevant.
Synopsis : New York dans les années 1950. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Grâce aux rares indices en sa possession et à son esprit obsessionnel, il découvre des secrets dont la révélation pourrait avoir des conséquences sur la ville de New York…

FORTE – 7/20Forte : Affiche
Chronique : Comédie flemmarde sur la différence et l’acceptation de soi, Forte a beau être pétrie de bonnes intentions, elle est dépourvue de vision originale et s’avère grossière (et ambiguë) dans sa manière de caractériser ses personnages. Le rythme ne décolle jamais et capitalise peu son principal atout, la pole dance pour tous. Pas d’effet Full Monty, qui embarquerait son spectateur dans des répétitions frénétiques et un final endiablées, mais au contraire un enchaînement de scènes mollassonnes qui débouchent sur une conclusion tiède et tombant notablement à plat. Heureusement Valérie Lemercier est là pour nous décrocher deux/trois sourires.
Synopsis : L’important, c’est d’être soi-même. Mais pour Nour, 20 kilos en trop et un bonnet en guise de coupe de cheveux, c’est compliqué ! Elle ne semble être une option pour aucun mec… Bien déterminée à enfin séduire, elle a trouvé la solution imparable : la Pole Dance. Avec l’aide d’une prof un peu particulière et de ses deux meilleurs amis tout aussi paumés qu’elle, Nour va surtout essayer d’apprendre à s’accepter.