L'espion qui m'aimait

L'espion qui m'aimaitLa James Bond girl ferait quasi de l'ombre à 007
10 ans après « On ne vit que deux fois », ce film est guère inspiré même s’il s’en tire mieux que son modèle et il m’en coûte d’écrire cela tant, à mon avis, Sean Connery est un Bond supérieur à Roger Moore. Donc c’est ici le meilleur Bond de l’ère Moore, constat malgré tout peu reluisant car il surpasse le moins bon de Connery. Définitivement je suis peu adepte de ce Bond à l’humour british manquant de charisme, de froideur et surtout de mystère. Revenons à nos moutons, ce film en forme de remake qui n’offre que peu de nouveautés : -   Fini la guerre froide : URSS et USA collabore contre les forces du mal-   Repositionnement de la James Bond Girl : Barbara Bach en espionne soviétique est l’égale du misogyne Bond.En quoi est-il supérieur à son modèle ?-   Un méchant, Jaws, qui restera dans les annales-   Un pré générique dans les Alpes autrichiennes (tourné au Canada !!!) avec une course poursuite à ski époustouflante-   Une base sous-marine secrète plus grandiose que le volcan en carton-pâte ; une base par contre au service d’un méchant terroriste écolo, paradoxalement prêt à envoyer une bombe nucléaire sur New-York et Moscou pour défendre sa cause !!!-   Des gadgets dont la Lotus Esprit (snifff pas d’Aston Martin) et des scènes d’action de haute tenue.Mais de bonnes idées ne suffisent pas à faire un bon film… tout juste un honnête divertissement.
Sorti en 1977
Ma note: 10/20