Vivre et laisser mourir

Vivre et laisser mourirLa franchise s'essouffle
Et voilà le jeune premier (46 ans !!!) remplaçant de Sean Connery et de l’éphémère Lazenby, Roger Moore pour le meilleur et surtout le pire. Entre humour et détachement guignolesque, on perd tout le sel et le mystère apportés par Sean Connery. L’histoire est quelconque et racoleuse, surfant sur la vague de deux styles en vogue à l’époque : la blaxploitation et le polar urbain noir. La mise en place est poussive ; la seconde partie offre de belles courses poursuites en hors-bord dans le bayou qui tient par contre du film publicitaire. Même l’intronisation du Sergent Pepper comme caution comique du film est pathétique ; un ersatz de « Sheriff fais-moi peur ». Le pré générique et générique que l’on attend avec impatience à chaque James Bond sont ici guère travaillés. L’introduction des gadgets est aussi très empruntée. Reste de ce film, une seule scène ; le faux enterrement dans les rues de la Nouvelle Orléans. Un Bond sans grand intérêt.
Sorti en 1973
Ma note: 6/20