Danny the Dog

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Pourquoi voir Danny the Dog ?
Quatre ans après Le Baiser mortel du dragon de Chris Nahon, Jet Li revient dans une production EuropaCorp pour le meilleur.
Les productions EuropaCorp sont souvent des gros succès public mais accueillies sévèrement par la critique, le studio EuropaCorp a été fondé en 1992 par Luc Besson et Pierre-Ange Le Pogam, mêlant production et distribution, EuropaCorp a contribué au rayonnement du savoir faire français à travers le monde en produisant des films français qui ont connu un important succès au box-office mondial, on peut citer Lucy avec ses 463 000 000 $, la trilogie Taken qui totalise près de 930 000 000 $ ou encore Le Transporteur 3 avec 109 000 000 $.
Les productions EuropaCorp sont généralement comparées à des pompes à fric aux scénarios très légers, alors il est vrai que le studio de Luc Besson produit des films étudiés pour être rentables (une chose assez rare en France) mais au final c'est pour la bonne cause.
EuropaCorp est une société, comme toutes sociétés elle doit engranger des bénéfices ou alors elle coule, les films jugés par certains médiocres permettent en fin de compte à financer des plus "petits" films, des films qui ne seront jamais rentables car pas assez grand public, EuropaCorp a produit la saga Taxi et Taken (gros succès au box-office) mas a également produit des films comme The Lady, L'Homme qui rit, I Love You Phillip Morris ou encore les deux premiers films réalisés par Tommy Lee Jones, Trois Enterrements et The Homesman.
C'est trois derniers films sont intéressants car ils n'ont pas trouvé de producteurs aux États-Unis, pourtant I Love You Phillip Morris compte dans ses rangs Jim Carrey et Ewan McGregor et The Homesman posséde un casting de stars avec la présence de Tommy Lee Jones, Hilary Swank, Meryl Streep et William Fichtner, de plus il s'agit d'un western, un genre apprécié au pays de l'Oncle Sam, c'est donc belle est bien EuropaCorp, une société française, qui a heureusement produit ces films, cela aurait été dommage de passer à coté de ces œuvres.
Il n'y a donc pas que du mauvais dans le studio de Luc Besson, néanmoins il y a toujours une partie des critiques qui s'acharnent sur EuropaCorp et surtout sur Luc Besson, toujours injustement rabaissé et mal aimé par le cinéma français et une grande partie de la critique.
Luc Besson persiste pourtant à tourner ses films en France, fondateur de sa société de production EuropaCorp, il a créé La Cité du cinéma à Saint-Denis, l'équivalent français des studios Pinewood près de Londres, ne s'est pas exilé malgré les critiques incessantes, et continue de faire évoluer son cinéma contre vents et marées.
Luc Besson qu'on le veuille ou non a marqué à jamais le cinéma français en réalisant quelques-uns des plus beaux films de notre pays, du Grand Bleu en passant par Nikita, Léon et Le Cinquième Élément ou encore Arthur et les Minimoys.
Le seul réalisateur dans notre beau pays à faire du divertissement grand public qui en met plein la vue c'est Luc Besson, là est tout le problème, premièrement en France on n'aime pas les personnes qui innovent et qui réussissent, deuxièmement les critiques et le cinéma français ne pardonnent pas à Besson de tourner ses films dans la langue de Shakespeare, c'est pourtant mieux pour l'exportation et la réussite à l'international, et troisièmement la critique n'apprécie pas ce cinéma français tourné sans complexe vers l'ouest.
Très peux récompensé mais fortement critiqué, Luc Besson peut quand même se targuer d'avoir une filmographie qui parle pour lui, ses films font déplacer les foules dans l'hexagone, Le Grand Bleu et ses plus de 9 000 000 d'entrées, Le Cinquième Élément et ses près de 8 000 000 d'entrées, Arthur et les Minimoys et Lucy avec respectivement plus de 6 000 000 et 5 000 000 d'entrées.
Réalisateur, scénariste et producteur, Luc Besson est également un dénicheur de talents, il rencontre Jean Reno sur le tournage du film Les Bidasses aux grandes manœuvres sur lequel il est assistant réalisateur et tourne avec lui son premier long métrage, Le Dernier Combat puis dans Subway, Le Grand Bleu, Nikita et le fait connaître du monde entier avec Léon.
Puis sur Léon toujours, il découvre la toute jeune Natalie Portman, impressionné par sa prestation, Luc Besson lui offre son premier rôle au cinéma et fait d'elle une immense star.
Il attire les stars du monde entier à jouer dans ses films, parmi elles on peut citer Bruce Willis, Scarlett Johansson, Milla Jovovich, Gary Oldman, Dustin Hoffman, Robert De Niro, Morgan Freeman, Chris Tucker, Ian Holm, John Malkovich, Faye Dunaway, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones et récemment Cara Delevingne et Dane DeHaan.
Luc Besson a également réussi à capter l'attention d'une immense star en Asie en la personne de Jet Li, en 2001 la star des arts martiaux incarne un agent des services secrets chinois dans Le Baiser mortel du dragon de Chris Nahon, pour le premier film français de Jet Li, Luc Besson endosse la casquette de producteur et également de scénariste aux cotés de Robert Mark Kamen (Karaté Kid, Le Cinquième Élément, Taken).
Quatre ans après une première incursion dans le cinéma français, Jet Li revient une nouvelle fois dans une production de Luc Besson, plus en forme que jamais avec Danny the Dog de Louis Leterrier.
Cette nouvelle production Besso/EuropaCorp est doté de sacrés arguments, casting impressionnant avec la présence de Jet Li, Bob Hoskins, Morgan Freeman et Kerry Condon, cascades spectaculaires et scénario solide.
Danny the Dog est réalisé par Louis Leterrier, assistant de production sur Alien, la résurrection et Jeanne d'Arc, Louis Leterrier fait ses armes en tant que réalisateur sur Le Transporteur en 2002, fidéle à Luc Besson, il revient chez EuropaCorp pour sa deuxième réalisation, Danny the Dog.
L'affiche annonce la couleur, un casting royal dans un film où l'action enragée va côtoyer l'émotion, un mélange qui n'est pas sans rappeler un certain Léon, le personnage de Danny qu'incarne Jet Li est un enfant dans un corps d'homme doté d'une rage dévastatrice, ses aptitudes au combat sont au service de Bart (Bob Hoskins), un gangster sans scrupules, c'est lui qui a dressé Danny au combat, il s'en sert comme chien de garde.
Depuis son enfance, Danny a toujours été privé de liberté jusqu'au jour où son maître Bart meurt, enfin libre Danny ne sait pas comment se comporter tout seul, il finit par faire la connaissance de Sam (Morgan Freeman), un accordeur de piano aveugle, Sam ramène Dany avec lui, il l'installe chez lui où il vit avec sa belle-fille Victoria (Kerry Condon).
Au contact de Sam et Victoria, Danny va retrouver une chose qu'il ne connaissait plus, son humanité.
Le scénario signé par Luc Besson et Robert Mark Kamen n'est pas dénué d’intérêt, une histoire efficace qui doit beaucoup à ses personnages, Danny the Dog est calibré pour Jet Li, ici il montre non seulement sa maîtrise extrême des arts martiaux mais également qu'il est capable d'incarner un rôle dramatique tout en sensibilité.
A ses cotés on retrouve Morgan Freeman, impeccable comme toujours, il interprète tout en sobriété le personnage de Sam, quant à Bob Hoskins il incarne merveilleusement un personnage sans fois ni loi au bord de la folie, une interprétation sans bavure.
Danny the Dog fera le bonheur des fans non seulement de Jet Li et de combats violents mais également des fans de cinéma tout court, le film de Louis Leterrier a l'intelligence d'allier scènes de combat nerveuses à des scènes qui s’intéressent à la psychologie du personnage principal.
Action spectaculaire, émotion et casting cinq étoiles font de Danny the Dog un film efficace qui fera passer un bon moment aux amateurs du genre.

Spectaculaire
Danny the Dog

Synopsis :


Danny est un enfant dans un corps d'homme doté d'une rage dévastatrice, ses aptitudes au combat sont au service de Bart, un gangster sans scrupules, c'est lui qui a dressé Danny au combat, il s'en sert comme chien de garde.

Depuis son enfance, Danny a toujours été privé de liberté jusqu'au jour où son maître Bart meurt, enfin libre Danny ne sait pas comment se comporter tout seul, il finit par faire la connaissance de Sam, un accordeur de piano aveugle, Sam ramène Dany avec lui, il l'installe chez lui où il vit avec sa belle-fille Victoria.

Au contact de Sam et Victoria, Danny va retrouver une chose qu'il ne connaissait plus, son humanité.


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Anecdotes :


Le budget du film est estimé à 45 000 000 $.
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Danny the Dog est le premier film où Louis Leterrier est seul à la réalisation.
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La musique du film est composée par le groupe britannique Massive Attack.
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Le film a été tourné à Glasgow en Ecosse et en France aux studios Eclair situés à Epinay-sur-Seine.
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Le rôle de Bart a été spécialement écrit pour Albert Finney mais il refusa pour jouer dans Big Fish, le role alla finalement à Bob Hoskins.
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Affiches

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