Le Labyrinthe : le remède mortel (2018) de Wes Ball

Voici donc enfin le dernier opus de la saga teen-movie d'après la trilogie littéraire "L'Epreuve"(2012-2014) de James Dashner et après les films "Le Labyrinthe" (2014) et "Le Labyrinthe : la terre brûlée" (2015). Toujours mis en scène par Wes Ball qui a eu la magnifique idée de refuser aux producteurs de terminer avec 2 films à l'instar des "Hunger Games" et autres "Twilight". Le film devait initialement sortir fin 2017, mais suite à une blessure assez grave lors du tournage de l'acteur principal la suite due être repoussé de plusieurs mois. Pour cette ultime suite l'histoire reprend 6 mois après la film de "...la terre brûlée" et on retrouve la plupart des personnages et des acteurs.

Le Labyrinthe : le remède mortel (2018) de Wes Ball

On retrouve donc Dylan O'Brien (vu entre temps dans "American Assassin" en 2017 de Michael Cuesta, Will Poulter (vu lui dans le très remarqué en 2017 de Kathryn Bigelow), la jolie Kaya Scodelario (héroïne de "Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar" en 2017 de Joachim Ronning et Espen Sandberg) et enfin Thomas Broglie-Sangster et Aidan Gillen tous deux acteurs dans la série TV "Games of Thrones". Comme pour les deux premiers Wes Ball marque fortement le style de chaque épisode par ses décors, le premier étant littéralement dans un labyrinthe de béton et de verdure, le second dans un désert façon MadMax et enfin ce dernier qui s'invite dans une ville de verre et d'acier. Le film débute avec une scène impressionnante de sauvetage dans un train, qui aurait pu être dantesque si le suspense à deux sous ne venait rendre cette séquence un peu poussive ; en effet, les héros tirent justes, les méchants sont lents et malvoyants... Un soucis qui se répètent bien trop souvent.

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Sinon, la bonne idée du film est que certains méchants n'ont pas complètement tort, et oui le monde n'est pas si blanc ou noir, ce "twist" évite ainsi l'écueil habituel du genre, le manichéisme outrancier. Sur le fond le film termine une saga qui s'avère être plus profond que les franchises ainées comme "Hunger Games", malheureusement, dans la forme Wes Ball s'attache à une succession de cascades et autres scènes d'action prévisibles et convenues. Ca reste un spectacle divertissant et rythmé mais trop calibré et sans réelle inspiration.

Note :

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