Kingsman : Services Secrets

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Pourquoi voir Kingsman : Services Secrets ?
Un véritable objet non identifié à la sauce so british.


On connaît le réalisateur Matthew Vaughn pour Layer Lake avec Daniel Craig, X-Men : Le Commencement et surtout pour Kick-Ass, film irrévérencieux à la violence décomplexée, avec Kingsman : Services Secrets (The Secret Service) il persiste et signe.
Avant d'être un film, Kingsman est avant tout une série de comic book créée par Mark Millar et Dave Gibbons publiée en 2012, d'ailleurs Mark Millar est également l'auteur du comics Kick-Ass.
Matthew Vaughn n'est donc pas dépaysé, il retrouve de nouveau une oeuvre de Mark Millar pour notre plus grand plaisir.
Ce qui frappe tout de suite dans Kingsman c'est son casting, un casting cinq étoiles composé d'acteurs à mille lieu de leurs rôles de prédilection, Colin Firth en tête.
L'acteur britannique est bien loin de Shakespeare In Love, A Single Man ou encore Le Patient Anglais et le Discours d'un Roi qui lui a valu un Oscar de Shakespeare In Love, ici il va s'amuser comme un petit fou en incarnant Harry Hart, un agent secret qui va prendre sous son aile le jeune Gary Unwin alias Eggsy interprété par Taron Egerton.
Eggsy est loin, bien loin d'avoir les qualités d'un agent secret, il habite avec sa mère qui a refait sa vie avec une raclure de bidet qui se prend pour un parrain, Eggsy n'a aucun projet d'avenir, il est coupé de l'éducation, pour tromper l'ennui, lui et ses amis multiplie les âneries d'adolescents, un soir c'est la connerie de trop.
Il est arrêté par la police, refusant de livrer ses amis la prison le guette, mais c'était sans compter sur Harry Hart, un agent secret qui a servi aux cotés du père d'Eggsy, et qui pour honorer son sacrifice au combat va venir en aide au jeune homme en lui offrant l'occasion d'intégrer une agence indépendante de renseignement nommée Kingsman.
Pour remplacer un agent récemment tombé en mission, les Kingsman ouvrent une session de recrutement, chaque agent présente un candidat, Harry va évidemment proposer Eggsy, il va côtoyer d'autres aspirants espions qui ne sont pas du tout du même monde que lui, ils ont fait de grandes études, sont issus de grandes familles et ont reçu une éducation stricte, Eggsy lui vient d'un quartier défavorisé et n'a pas eu la chance d'intégrer une grande université, il a étudié à l'école de la vie.
Kingsman montre l'évolution d'un petit délinquant sans avenir en espion surentraîné et à la prestance so british mais également la confrontation de deux Angleterre, la première celle des classes aisées qui sont nées au bon endroit et ont accès aux grandes écoles et celle des quartiers défavorisés, des quartiers abandonnés par la société, ou les écoles n'ont pas de budget et ou l'avenir n'offre aucune issue.
Cette dualité offre de savoureux moments entre Eggsy et ses camarades mais également avec ses aînés.
C'est d'ailleurs l'un des points forts du film, son humour, Kingsman est à lui seul un réservoir d'humour, tous les clichés sont démesurés à commencer par ceux de l'agent secret made in James Bond, les agents portent des costumes sur mesure, des gadgets à n'en plus finir, de belles voitures et manient la langue de Shakespeare avec une grande habilité, tous ces éléments sont poussés à l’extrême pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Un plaisir si on est adepte des films qui ne se prennent pas au sérieux, car ici le sérieux ne pointe jamais le bout de son nez par contre le politiquement incorrect est comme un coq en pâte.
Outre un humour mordant, le film de Matthew Vaughn possède une violence totalement décomplexée à l'image de cette scène dans une chapelle ou tous les protagonistes vont rejoindre Saint Pierre dans un déluge de plomb, de sang et d'objets en tous genres.
Pour incarner les agents du Kingsman on retrouve Colin Firth à l'élégance jamesbondienne, Michael Caine toujours impeccable, Mark Strong en formateur pince sans rire et Taron Egerton, la révélation du film.
Que serait un film d'espionnage sans un méchant diabolique et qui de mieux pour l'incarner que le toujours génial Samuel L.Jackson, ici il interpréte Richmond Valentine, un homme d'affaires milliardaire qui veut résoudre le problème du changement climatique par une solution radicale, réduire de manière drastique la population mondiale.
Comme tout le casting on sent que Samuel L.Jackson s'est amusé à joué son rôle, un méchant qui zozote, casquette vissée sur la tête et grand amateur de fast food qui ne supporte pas la vue du sang, pas pratique pour un génie du mal.
Mais pour l'aider à l'accomplissement de son plan diabolique, il peut compter sur son bras droit en la personne de Gazelle incarnée par Sofia Boutella, cette ravissante femme est en réalité une ennemie redoutable avec ses jambes remplacées par des lames aiguisées.
Avec Kingsman : Services Secrets, Matthew Vaughn rend un vibrant hommage aux films de James Bond en n'oubliant pas tous les clichés de la saga, l'agent secret impeccable aux manières de gentleman, gadgets à profusion, humour so british et méchant à la limite de la caricature.
Le réalisateur livre un film hommage aux films d'espionnage old school tout en offrant du très grand spectacle complètement décomplexé.

Un film d'espionnage à l'humour so british et à l'action effrénée


Kingsman : Services Secrets

Synopsis :


Harry Hart, un agent secret, va prendre sous son aile le jeune Gary Unwin alias Eggsy.
Eggsy est loin, bien loin d'avoir les qualités d'un agent secret, il habite avec sa mère qui a refait sa vie avec une raclure de bidet qui se prend pour un parrain, Eggsy n'a aucun projet d'avenir, il est coupé de l'éducation, pour tromper l'ennui, lui et ses amis multiplie les âneries d'adolescents, un soir c'est la connerie de trop.
Il est arrêté par la police, refusant de livrer ses amis la prison le guette, mais c'était sans compter sur Harry Hart, un agent secret qui a servi aux cotés du père d'Eggsy, et qui pour honorer son sacrifice au combat va venir en aide au jeune homme en lui offrant l'occasion d'intégrer une agence indépendante de renseignement nommée Kingsman.

Kingsman : Services Secrets

Anecdotes :


Le budget de Kingsman est estimé à 81 000 000 $ et le film de Matthew Vaughn a rapporté plus de 414 000 000 $ dans le monde.
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Dans la série de comic book, Gazelle est un garçon doté de jambes artificielles, ici c'est une femme et elle est incarnée par l'actrice Sofia Boutella.
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La musique du film est composée par Henry Jackman et Matthew Margeson.
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C'est le titre Suffragette City de David Bowie qui a été utilisé pour la bande-annonce du film.
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Dans le film Colin Firth a effectué la plupart de ses scènes de combat.

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Kingsman : Services Secrets a été classé R aux Etats-Unis (les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte).


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Affiches

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Kingsman : Services SecretsPour (re) voir ce film d'espionnage explosif en haute définition


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"C'est à ses manières qu'on juge un homme."
Harry Hart