My fair lady

My fair ladyOpérette de bon standing
Début du XXème siècle à Londres, une jeune vendeuse de fleurs à la sauvette est l’objet d’un pari entre deux bourgeois : un linguiste et un militaire. Le défi est de faire de cette fille inculte une dame de la noblesse dorée anglaise. Elle est leur joujou. Nous spectateurs captons très vite le charme fou de la demoiselle sous des traits de souillon. Audrey Hepburn est un nectar de classe, de délicatesse et d’élégance féminine d’où un manque de crédibilité de son personnage des bas-fonds du départ du film. Mais le balourd de professeur ne s’apercevra son extrême beauté qu’au moment où elle lui échappe. Et pourtant, dès la magnifique scène du bal, Georges Cukor met en avant tous les atouts de la demoiselle. Et cette scène est aussi esthétiquement magnifique, c’est carton plein. Empruntant les codes de l’opérette (décor/costumes) dégraissés de toute mièvrerie ; Cukor parvient à donner par sa mise en scène du dynamisme dans des espaces pourtant clos. Adaptation d’un succès de Broadway, c’est bien visible. 2h40, malgré un propos toujours moderne autour d’une Audrey Hepburn n’appartenant plus au monde dont elle est originaire et pas tout à fait à celui de la bourgeoisie, c’est long. La faute à des scènes inutiles comme entre autres toute l’importance donnée au père d’Audrey. On rit souvent aussi. Par contre le final est désarçonnant, ne se tromperait-elle pas d’amoureux !!! Un beau film tout de même. Sorti en 1964
Ma note: 13/20