La Planète des Singes : Suprématie

La Planète des Singes : Suprématie
Pourquoi voir La Planète des Singes : Suprématie ?
Après les origines et l'affrontement, La Planète des Singes : Suprématie nous offre la guerre.
Après que Koba ai déclenché la guerre avec les humains, c'est derniers veulent anéantir tous les singes pour éviter toutes menaces et par la même occasion s'approprier la totalité des ressources et territoires terrestre.
La trilogie débutée en 2011 a toujours été un faux blockuster estival, l'action est la mais elle ne représente qu'une partie infime de l'histoire, depuis La Planète des singes : Les Origines de Rupert Wyatt, le sujet n'a jamais été l’affrontement entre les hommes et les singes et déterminer un vainqueur, non, le sujet de cette trilogie c'est César, contrairement aux autres films de la saga l’histoire est racontée du point de vue d'un singe.
Tout commença avec le souhait du scientifique Will Rodman de trouver un remède contre la maladie d'Alzheimer, lui et son équipe ont utilisé des chimpanzés comme vulgaire cobayes pour expérimenter le vaccin ALZ-112 (et oui on se serre de nos cousins les singes pour des expérience, pas jolie jolie, mais ce n'est pas le sujet), les singes voient rapidement leurs facultés augmenter, impressionner par les résultats des tests, l'équipe décide de présenter une femelle chimpanzé nommée Beaux Yeux.
Mais rien ne se passe comme prévu, la femelle s'évade de sa cage et sème la panique, au moment ou elle pénètre dans la salle du conseil d'administration elle est abattue, devant cet incident ordre est donné d'euthanasier tous les singes ayant reçu le rétrovirus ALZ-112.
Mais Will Rodman découvre que Beaux Yeux avait eu un petit dans sa cage, ce qui explique son comportement agressif, elle voulait simplement protéger son petit.
Will décide de recueillir le bébé chimpanzé chez lui et le prénomme César, il va développer une intelligence impressionnante, une intelligence transmise par sa mère et qu'il va utiliser pour libérer les singes de l'emprise des hommes.
Avec La Planète des singes : Les Origines, Rupert Wyatt pose la première pierre de la vie de César, de sa naissance jusqu’à l'âge adulte, Matt Reeves avec La Planète des singes : L'Affrontement plonge le spectateur dans un monde ravagé par le rétrovirus ALZ-113, les derniers humains se meurent, les ressources s'amenuisent, une guerre avec les singes est au bord d'exploser, César va tout faire pour que ses congénères et les humains vivent en paix.
Avec La Planète des Singes : Suprématie ce qui devait arriver arriva, la guerre entre les singes et les hommes est déclarée pour de bon, César et les siens sont contraints de mener une guerre dont ils ne veulent pas, mais les humains dirigés par un colonel sanguinaire, veulent voir les singes abdiquer et qu'ils se soumettent à la volonté des hommes comme c'était le cas avant l’épidémie.
Le spectateur se doute bien qu'un seul camp sortira vainqueur de cette guerre et dominera la planète, toujours réalisé par Matt Reeves, La Planète des Singes : Suprématie n'est pas ce qu'il parait, oui la guerre éclate, oui le méchant du film est un véritable timbré, mais comme les deux précédents volets, l'histoire se concentre sur César et son esprit torturé entre la survie des siens et celui des humains.
Ici César est tiraillé entre son souhait d'une paix durable avec les hommes et la protection de son clan.
César sombre petit à petit vers un chemin sans retour, celui d'une guerre, une guerre qu'il commence à approuver au fil des actions des humains, lui qui a tout tenté pour instaurer la paix, y compris tuer son ami Koba, il comprend maintenant la haine que Koba ressentait envers les humains, lui qui avait subit les tortures des scientifiques.
La est la force de La Planète des Singes : Suprématie et de son réalisateur, ne pas clore cette trilogie comme un feu d'artifice insipide comme Hollywood en propose souvent, Matt Reeves conclut de la plus belle des manière la vie de César.
Le réalisateur a bénéficié d'une liberté quasi-totale et ça se voit, La Planète des Singes : Suprématie est un blockbuster qui s'éloigne de ses congénères pour mieux éviter tous les clichés du genre, le film a des scènes spectaculaires, surtout au dénouement final, mais surtout des scènes beaucoup plus intimes, ce qui est assez rare dans ce genre de film.
Contrairement aux deux précédents volets, La Planète des Singes : Suprématie évoque très peu les humains pour se concentré presque exclusivement sur les singes, une visibilité maximum qui rallie instantanément les spectateurs à la cause des singes.
Coté casting, Andy Serkis reprend pour notre plus grand bonheur le rôle de César, après avoir obtenu le rôle de sa vie grâce à Peter Jackson dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, Andy Serkis va se spécialiser dans les rôles tournés en motion capture.
Andy Serkis et la performance capture donnent une expression et une âme au personnage de César, on sent toute sa souffrance, ses doutes et son désire de vengeance de plus en plus grand, l'acteur emmène César dans un monde fait de rage et de guerre intérieur et physique.
La Planète des singes : Suprématie est une vraie réussite, un blockbuster qui pose des questions de plus en plus d'actualités, la peur de l'autre, le vivre ensemble et la guerre comme argument.
On attendait un déluge de feu comme conclusion, au final La Planète des Singes : Suprématie s'avère être un film quasiment intimiste sondant l'esprit de César à chaque instant, ce qui rend l'ensemble prenant et offre un spectacle magnifique et spectaculaire.
Matt Reeves conclut cette trilogie en livrant un film maîtrisé de bout en bout et par la même occasion place cette même trilogie parmi les meilleures du cinéma, rejoignant ainsi Peter Jackson et son Seigneur des Anneaux et Robert Zemeckis et son mythique Retour vers le Futur.


Magnifique