The man from u.n.c.l.e

THE MAN FROM U.N.C.L.E

De: Guy Ritchie.

Avec: Henry Cavill ( The Tudors, Man of Steel), Armie Hammer ( The Social Network, Lone Ranger), Alicia Vikander ( Ex-machina, The Danish Girl), Hugh Grant ( Bridget Jones, 4 mariages et un enterrement).

Synopsis Allociné: Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E. retrace l’histoire de l’agent de la CIA Solo et de l’agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s’engagent dans une mission conjointe : mettre hors d’état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l’heure, Solo et Kuryakin n’ont qu’une piste : le contact de la fille d’un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d’infiltrer l’organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire

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Depuis sa sortie, je rêvais de le voir. Je scrutais avec frénésie les rayons DVD à la recherche de ce film. Il faut dire aussi que j’étais en pleine période Henry Carvill. Merci les Tudors!

THE MAN FROM U.N.C.L.E

La BA, le casting et l’ambiance kitsch m’avaient séduite d’emblée. Me rappelant ainsi tous ces samedis après-midis que j’ai passé devant la télé à regarder des séries des années 80. Le potentiel était indéniablement là même si je ne connaissais pas pour le coup la série dont le film est tiré. Ceci dit, j’avais l’intuition que son adaptation cinématographique était un savant mélange d’humour, d’action et de classe à la british. La garantie de passer un très bon moment; et le moins que l’on puisse dire c’est que je ne m’étais pas trompée.

Saluons tout d’abord le travail extraordinaire du réalisateur restituant ainsi toute une époque, tout un environnement. Son équipe et lui ont su retranscrire et planter parfaitement un décor des années 50. J’ai eu ainsi l’impression de retrouver l’ambiance des vieilles séries particulièrement célèbres: Le Saint, Chapeau melon et bottes de cuir ou encore les premiers James Bond. Ce saut dans le temps est plus que bénéfique, revigorant dans un contexte cinématographique actuel qui ne laisse plus aucune place à la surprise ni à l’originalité.

THE MAN FROM U.N.C.L.E

Vient ensuite le casting millimétré à la perfection. A commencer par un Henry Carvill en digne représentant de la classe et du flegme à l’anglaise. Son charme est indéniable, son charisme tout autant. Le parfait candidat selon moi pour succéder à Daniel Craig dans la saga 007. Armie Hammer n’est pas en reste non plus bien au contraire. Incarnant avec brio un agent du KGB au sang chaud. Saluons également ses longues heures de travail pour obtenir un accent russe irréprochable. Son duo avec HC fonctionne à merveille me rappelant celui de Tango et Cash ou encore celui de Riggs et Murtaugh.

L’atout charme incontestable est la fraichement oscarisé, Alicia Vikander. Loin d’incarner la traditionnelle potiche, elle arrive à trouver sa place dans un univers plutôt masculin et plus encore, à y faire ses preuves comme l’avait si bien fait Eva Green dans Casino Royal. La cerise sur le gâteau est sans nul doute possible Hugh Grant dont le capital sympathie n’est plus à démontrer et qu’on retrouve chaque fois avec plaisir si ne n’est plus.

THE MAN FROM U.N.C.L.E

Des courses endiablées, un duo impossible, beaucoup d’humour et un peu d’amour. Telle est le recette magique des agents très spéciaux. A l’origine, il était prévu d’un second opus sauf qu’il semblerait qu’en raison d’une promotion bâclée, une suite est fortement compromise.

19 SUR 20