Deadpool – Wade’s world

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Deadpool, personnage le plus irrévérencieux de chez Marvel a débarqué dans le noir des salles de cinéma en février 2016 pour vous montrer toutes les parties de son anatomie. Bienvenue dans le monde de Wade.

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Ryan Reynolds, qui a déjà joué dans X-Men Origins: Wolverine, un deadpool qui n’a de nom que les sabres, rempile ici dans ce qui reste de peau du vrai personnage. Celui trash qui a complètement conscience d’être dans un film (ou dans un comics dans le cas de la version papier), qui sort des vannes en dessous de la ceinture et qui parle directement aux spectateurs. Il n’y a en tout cas pas de doute à ce sujet: Ryan Reynolds est deadpool. Comme un RDJ est iron man. On ne voit pas trop qui aurait pu prendre sa place. Il est accompagné par deux mutants issus de l’université des X-men: Negasonic Teenage Warhead, jouée par Brianna Hildebrand, inconnue du grand public jusqu’à maintenant et Colossus (déjà présent dans la saga de Singer), joué ici par pas moins de 3 personnes: Voix, capture de mouvement et capture faciale. Leurs rôle bien qu’un peu stéréotypés: L’adolescente gothique, qui fait la tronche et l’immense russe musclés mais au grand coeur mais sont à leur manière aussi timbré que Deadpool et le tout fonctionne bien. On oubliera pas le classique caméo de Stan Lee mais aussi, cerise sur la cuvette, de Rob Liefeld qui n’est pas moins que le créateur du personnage de Deadpool.

Malheureusement, le film ne va pas au bout de son délire et reste un peu gentil par rapport à ce qu’est le personnage mais c’est déjà une prise de risque qu’on ne peut pas enlever à la Fox et à Marvel qui essaient un contenu plus trash que d’habitude. (en même temps c’est deadpool c’est pas Joe le rigolo) De ce côté, ça vaut le coup d’œil. C’est plutôt fun, drôle (même en version française), les références pleuvent (tout le monde s’en prend une dans la tronche), l’auto dérision de Ryan Reynolds et de sa production fauchée, les scènes de combats sanglantes sans que ce soit gore, le film reste interdit au moins de 12 ans, c’est un bon pied pris devant ce film.

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Par contre, le scénario fait de retours en arrière sur le personnage de Wade Wilson avant sa « mutation », peut surprendre mais au moins ça change de ce qu’on a l’habitude de voir: toute la partie sur la genèse du super héros et un film qui ne démarre vraiment qu’au bout d’une heure. Là c’est vraiment pas le but, on est là pour voir du fun et ne pas se prendre la tête.

En bref, même si le film souffre d’une ou deux petites longueurs, d’un méchant digne d’intérêt, de seconds rôles très peu fouillés, ce Deadpool est un coup de pied dans les parties du bon gout et de la classe, drôle, irrévérencieux, avec un Ryan Reynolds au top de sa forme. On en redemande Wade !