Chronique d’une semaine ciné #18

Par Cinecomca @cinecomca

Bon.

Cher internaute, chère internaute.

Comme tu as pu le constater, et je sais que tu l'as constaté puisque tu es perspicace, je n'ai pas sorti de chroniques depuis plusieurs semaines. Je te dois une explication. Ce n'est pas le manque d'inspiration qui me manque mais plutôt ce qui me manque, c'est le manque de temps. Je travaille énormément. Quoi donc, me demanderas-tu ? Je ne sais pas. Mais je travaille. Il est temps que je me reprenne en main, autant que je peux, et tant que tu me restes fidèle, cher internaute, je t'en remercierais et sache que tu me manques.

Bref. Cette chronique sera dédiée à des films sortis il y a bien longtemps. Dont un que j'ai oublié ce que j'en avais pensé. Cette impression que de plus en plus les capacités de mon cerveau diminuent est omniprésente dans mes pensées. Il me semble qu'il s'appelait Regression. Un film de je-ne-sais-plus-qui avec je-ne-sais-plus-qui et je-ne-sais-plus-qui. Et Emma Watson. L'histoire d'un mec qui utilise la technique de la régression (une technique de psychologie permettant d'hypnotiser une personne afin de la rendre dans un état primaire) pour résoudre une enquête sur les rites sataniques. Une technique intéressante et efficace pour hypnotiser le spectateur puisque je ne me souviens plus du film. A part Emma Watson. Le film ne captive pas et tourne beaucoup en rond. L'histoire n'a aucune tension dramatique et rend le sujet du film superflu. A part Emma Watson. La seule chose que je me souviens est d'avoir payé une place pour voir des acteurs dont je me désintéressais de leur sort. A part Emma Watson. Elémentaire.

Continuons avec Pan. Le film s'intéresse aux origines de Peter Pan et à son arrivée dans ce fameux pays imaginaire. On y retrouve tous les personnages clés de l'univers de Pan avec le Capitaine Crochet, Lily la tigresse et Monsieur Mouche. Réunissant Hugh Jackman et Levi Miller dans le rôle de Peter Pan, Joe Wright filme un retour en enfance plutôt efficace, toujours accompagné de cette tendre naïveté si propre à Peter. On peut tout de même reprocher le côté cliché sentimental du film. Néanmoins, on se prend au jeu de s'identifier à Peter et de suivre ses aventures dans lesquelles notre âme d'enfant se délecte sur cette île imaginaire. Loin de tirer plus vite que son ombre, Pan reste humble dans son approche et n'oublie pas de caler quelques (gros) clins d'œil au dessin animé d'origine, ce qui lui donne une cohérence sympathique à cet univers. Pas de quoi péter un câble devant ce film qui prône une ode à l'enfance, cette partie de la vie où " l'imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitée, tandis que l'imagination englobe le monde entier". Merci Einstein. Pan. Je t'ai tué.

Spectre. 24 ème James Bond et 4 ème Daniel Craig. L'ère Craig a marqué de son empreinte moderne et sombre, la saga. Et, qui plus est, se définit aussi comme une petite saga à elle seule où les épisodes se suivent pour construire une cohérence narrative et évolutive du personnage de Bond. Et c'est donc le 11 novembre que j'entre dans la salle numéro 1 de mon cinéma qui se trouve être...bondée. Lolilol. Trêve de plaisanterie, ce Spectre réunit Daniel Craig, Christopher Waltz, Lea Seydoux et un peu Monica Bellucci. Dans cet épisode, Bond infiltrera une organisation appelée Spectre et découvrira quelques petits secrets à propos de son passé. Un épisode final qui se conclut de manière bancale. Si Sam Mendes a réussi son Skyfall, son Spectre n'arrive pas à surpasser son prédécesseur en termes d'écriture et de mise en scène. La scène d'introduction qui commence par un plan séquence de 2 minutes est un peu maladroite dans son rythme et dans son réalisme. Les personnages ont été écrits sans peu d'inspiration (un peu comme cette chronique), sans de vraies personnalités. Notamment l'écriture nauséabonde (la langue française est bien faite) de Monica Bellucci, qui est belle ou chie sa prestation. A vous de voir. Finalement, un épisode qui ne fait pas si bonder que ça contrairement à son casino qui était plutôt royal. Ne reste que le spectre de cette mini-saga qui a su remarquablement redonné un nouveau bond à James.

Ma 18 ème chronique se termine ici. N'oublie pas, internaute, que tu es un être précieux à mes yeux et que ton avis est ce qui m'importe le plus. Ne pas te décevoir est une règle d'or qui somnole parfois entre les chroniques. Et sache que je ne t'hypnotiserai jamais pour t'arnaquer de peur que ton spectre ne vienne troubler à coup de balle mon imaginaire. Car oui, le cinéma est un art qui se ressent, qui s'imagine et qui permet d'être sincère entre nous.

Eau nette.