Sortie sur nos écrans : 20 avril 2011

C olter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n'a aucun souvenir d'être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu'il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord.
Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu'il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d'une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l'explosion afin d'identifier et d'arrêter les auteurs de l'attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s'amenuisent.
Alors qu'il essaie d'empêcher l'explosion, ses supérieurs lui apprennent qu'un deuxième attentat est en préparation en plein cœur de Chicago et qu'il ne s'agit plus de protéger les quelques passagers du train mais la ville toute entière. La course contre la montre commence...

Duncan Jones revisite le thème, comme Un jour sans fin en 1993, Edge of Tomorrow en 2014 ou encore le film nommé Déjà vu sortie en 2006, les scripts traitant du phénomène de retour en arrière, offrant la possibilité d'interagir dans le passé pour modifier le futur, ne sont pas des moins connus. Et pour le coup, je dois vous avouer que j'ai été agréablement surpris. Je ne m'attendais qu'à une vulgaire copie de ce qui a déjà été fait, et bien non, ou tout du moins on arrive à passer outre, et on se projette assez facilement à la place de Colter Stevens, incarné par un grand Jake Gyllenhaal, et oui encore lui!.

Le mélange d'action, de suspens et de S.F. est efficace, rien d'exceptionnel, rien qui rende le film inoubliable, mais tout est réuni pour passer un bon moment devant sa TV.

Le scénario se veut intelligent, il aura fallu beaucoup d'ingéniosité au réalisateur, pour ne pas sombrer dans une répétition lassante. Duncan Jones a su booster énergiquement les quelques scènes qui aurait pu faire de " Source Code" un bide cinématographique. Pour ce qui est du potentiel commercial, soyons lucide et raisonnable, quoique 385% de rentabilité, c'est loin d'être ridicule.

Ma note

Dans les rôles principaux

né le 19 décembre 1980 - à Los Angeles, Californie - Etats-Unis

24 ans de carriere - 37 films - 3 prix et 10 nominations

né le 23 mars 1976 - à Winthrop, Iowa - Etats-Unis

15 ans de carriere - 37 films - 2 nominations

né le 6 août 1973 - à Passaic County, New Jersey - Etats-Unis

18 ans de carriere - 50 films - 8 nominations

Prochainement : The Conjuring 2: The Enfield Poltergeist

Fils de David Bowie et Marie angela Barnett, , dont il sortira réalisateur. Grand fan de S.F., il réalise son premier film et fut nommé pour sept Duncan Jones est né le 30 mai 1971 à à Beckenham dans le Bromley, Royaume-Uni. Il obtient son diplôme de philosophie de l'université de Wooster en 1995 et poursuit ses études par un doctorat à l'Université Vanderbilt dans le Tennesse, Cursus qu'il abandonne très rapidement pour entrer à la London Film SchoolBritish Independent Film Awards et en gagna deux en tant que réalisateur. Son deuxième long métrage, "Source code" confirme son intérêt pour le genre.

Réalisateur

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Sociétés de Productions : The Mark Gordon Company, Vendôme Pictures

Disponibilité du support dvd depuis le 31 aout 2011

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