[Critique – Étrange Festival] – Bunny The Killer Thing

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Réalisé par : Joonas Makkonen
Avec :
Enni Ojutkangas, Veera W. Vilo, Joonas Makkonen
Sortie :
inconnue
Durée: 1h28
Budget:
Distributeur :
inconnu
3D: Oui – non


Synopsis :
Le temps d’un séjour dans une cabane au fin fond des bois, un groupe de jeunes finlandais est attaqué par un monstre aux allures de lapin géant qui n’a qu’une envie : satisfaire son appétit sexuel auprès de la gente féminine.

2.5 Stars

Notre avis :

Ce qui n’était à la base qu’un court-métrage apparemment tellement fou pour mériter de devenir un long : Bunny The Killer Thing fait partie de ces films complètement absurdes et assumés que l’on aimerait voir plus souvent en France. Avouez, ce n’est pas tous les jours que l’on voit un lapin géant assoiffé de vagins gambader gaiement dans la neige…

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On ne peut que se demander ce qu’ont pu consommer Joonas Makkonen et Miika J. Norvanto pour avoir la folle idée de créer un hybride lapin-homme avide de « chatte » (désolé, le machin passe son temps à crier « PUSSY » à chaque fois qu’on le voit apparaître à l’écran, alors on a pas pu résister non plus). On aurait presque l’impression de se retrouver dans une version nordique de Détour Mortel, les cannibales difformes remplacés par d’étranges pervers en proie à des expériences scientifiques des plus douteuses : vous saurez comment et pourquoi ce fameux lapin existe, et c’est sûrement aussi con que le reste.

Car tout est complètement débile dans Bunny The Killer Thing. Le casting met en avant une bande d’ados décidés à faire la fête, chacun ayant une caractéristique propre : entre autres, une nana qui garde tout le temps un masque pour ne pas montrer son acné, un barbu un peu raciste et homophobe mais qui aime tellement la vodka qu’il pourrait changer de bord (le réalisateur lui-même !), un type en couple qui serait tout de même prêt à se taper une norvégienne dans la neige alors qu’il est poursuivi par le « bunny thing », un garçon tout jeune qui passe son temps à se masturber dans les toilettes sur la photo d’une de ses amies… qui a des envies meurtrières. C’est sans compter sur un trio qui s’ajoute à la bande et qui cache un secret aussi absurde que le reste !

Si l’on devait définir Bunny The Killer Thing en un mot, ce serait « démesuré » : il ne s’utilise pas seulement pour décrire le pénis du lapin (on aura jamais vu autant de pénis géants en gros plans dans un film d’horreur, mais aussi parce que le film est un festival de morts atrocement dégueulasses (et idiotes, au cas où il fallait vous le rappeler). Tout ce qui est homme, le lapin géant l’émascule. Vous voilà prévenus. Le seul problème, c’est que ces meurtres s’enchaînent à vitesse grand-V, laissant un début de film manquant un peu de rythme. Si jamais vous avez l’occasion de voir ce film, n’oubliez pas de regarder le générique de fin : vous y trouverez une petite surprise…

Bunny The Killer Thing est un de ces films à voir au trente-six millième degré : absurde et gore à outrance, il manque tout de même un peu de consistance…

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