Chronique d’une semaine ciné #2

Cher internaute, chère internaute, chercher.

Suite à ma première chronique, nombreux fans (ma mère et ma chatte qui est décédée l’année dernière) ont voulu une suite. Pas une suite dans un hôtel, ni dans un motel qui est une idée Bates, mais bel et bien la Saw 8 de Saw 7 qui pue et qui est prévue bientôt. Et comme il n’y a pas de Saw-métier, je me dis que j’en ferai bien mon gain-pain. Bref, je fais un soliloque.

No Pain No Gain est le dernier film que j’ai vu cette semaine. C’était ce samedi 6 septembre à 20h56mn25 (initialement prévu à 20h55). Ce retard est dû à Laurent qui Weil à ce qu’on comprenne l’origine du film. Réalisé par Michael Bay et tiré d’une histoire vraie, No Pain No Gain se révèle être un film d’action musclé, très rythmé, avec une intrigue et des personnages très travaillés ce qui m’a étonné de Michael et j’en suis resté bouche Bay.

Autre film d’action à base de testoré…testosré…testos…bon à base de mecs musclés, Expendables 3 (Les Sacrifiés 3 au Québec) a fini par titiller ma curiosité, non pas que je sois gérontophile, mais bien parce qu’il regroupe un grand casting. Rambo 3, Le transporteur 3, Indiana Jones 3, Terminator 3, Mad Max 3, Blade 3 et pour terminer le film le plus musclé de cette filmographie, Spy Kids 3. Un troisième volet en deçà des attentes, moins jouissif, moins bourrin, plus conventionnel. La scène finale est vite expédiée, tel un guitariste avec sa Gibson qui en a marre d’être Stalloné par ses fans.

Et puis, j’en avais marre des films d’actions et je voulais regarder un film plus tranquille. Nos étoiles contraires, film adapté d’un roman pour jeunes adultes écrit par John Green, est réalisé par Josh Boone avec Shailene Woodley et Ansel Elgort Gretel. L’histoire d’une rencontre entre une fille de 16ans ayant un cancer et un garçon de 17ans ayant un ostéosarcome(zy). Une belle histoire, bien calibrée pour faire pleurer le sensible qui sommeille en moi. Et, en somme, elle en émeut des gens. Une belle romance à faire chavirer les cœurs ou bien l’écœuré pour celui qui n’aime pas les cancers, et pour celui qui veut maigrir, le régime Ducan sert pas à grand-chose.

Porté par une critique enthousiaste d’un ami de Twitter que j’ai rencontré sur Bordeaux parce qu’il était en vacances et qu’il voulait me voir, on a vu les Quinconces, on a marché le long des quais de la Garonne, (elle est chouette ta vie, Greg. Merci !), il m’a emmené voir Sils Maria. Un film avec Juliette Binoche et Kristen Stewart (Y a-t-il un pilote dans l’avion ?) qui raconte l’histoire de Maria Enders, une comédienne, réengagée dans la pièce qui l’a faite connaître à 18ans où elle jouait l’héroïne Sigrid et qui devra jouer le rôle d’une autre femme. Long à se mettre en place et suscitant l’intérêt au bout de trente minutes, Sils Maria est un film agréable à regarder, surtout pour le duo Binoche-Stewart qui fonctionne à merveille. Et que c’est appréciable de voir Kristen sourire. Moi qui pensais que seul Robert pouvait avoir cette chance-là. Et puis, s’il se marie à elle, ce n’est pas pour rien.

Et je ne pouvais pas terminer ma chronique sans évoquer mon film de la semaine. Ce film qui m’a bercé dans ma jeunesse (Non, ce n’est pas encore Godzilla), ce film qui m’a fait rêver, ce film qui m’a donné envie d’être au mauvais moment au mauvais endroit (ou l’inverse, je ne sais plus), le film qui m’a donné envie de porter des marcels, de marcher pieds nus dans des morceaux de verre, de sauter d’un immeuble en étant accroché à une lance d’incendie et de faire le point avec mes orteils. Piège de Cristal : Die Hard, le premier d’une saga de 4 films (oui, vous avez bien lu, 4 FILMS et non 5), est un chef d’œuvre du film d’action grâce à John McClane, personnage culte du réalisateur John McTiernan, sur lequel j’ai une Hans d’espoir qu’il réalise un éventuel sixième épisode.

La semaine étant terminée, il ne me reste plus qu’à vous dire… rien parce que je n’ai rien à vous dire et que si je vous disais quelque chose, ça serait pour rien. N’empêche, cette semaine aura été remplie de testostérone pour combattre le cancer et avoir enfin le sourire et, oui, je peux vous dire que le cinéma est un art qui se ressent, qui s’imagine et qui lance beaucoup de seau (environ huit).

Yippee Ki Yay, pauvre con.

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