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Et voici la Palme d'or 2024. Et quelle Palme d'or les amis ! Je suis tout simplement subjuguée par autant de talent du réalisateur Sean Baker.
Avant de vous livrer ma critique, un rapide résumé de l'histoire s'impose. Anora (formidable Mikey Madison), jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu'elle rencontre le fils d'un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse son prince charmant, mais quand la nouvelle parvient aux parents du fils, le conte de fées est vite menacé... Les parents partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler ce mariage...
Le réalisateur, dont j'ai découvert le travail (à part Florida Project) récemment, a l'habitude de présenter dans ses films les travailleuses du sexe, que ce soient des prostituées dans Tangerine ou une strip-teaseuse dans Anora. Il magnifie ce dur métier. D'ailleurs, ce dernier film n'a pas volé la Palme d'or car il s'agit de son meilleur film et cher à ses thématiques. Ici, nous pensons beaucoup à Pretty Woman, mais un Pretty Woman plus bestial dans son traitement du sexe, et largement moins romantique.
La deuxième partie d'Anora est peut-être la moins intéressante, trop portée sur les ravisseurs, la lâcheté du fils russe et la possible rédemption (et encore pas sûre) d'Anora.
Au final, une Palme d'or intéressante qui mérite son prix.
À voir, vous ne serez pas déçus !
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