Qu'un sang impur…

Qu'un sang impur…

Qu'un sang impur…

Copyright Mars Films


 

Qu'un sang impur…

Copyright Mars Films


Qu'un sang impur…

Copyright Mars Films


Qu'un sang impur…

Copyright Mars Films


Pourquoi voir Qu'un sang impur… ?
Après avoir écrit le scénario de L'Instinct de mort et L'Ennemi public nº 1 de Jean-François Richet, les deux volets consacrés à Mesrine, ainsi que Sœurs de Yamina Benguigui, Abdel Raouf Dafri passe derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage, Qu'un sang impur… .
Français d'origine algérienne, Abdel Raouf Dafri passe son enfance à Wattignies, près de Lille, il commence sa carrière à la télévision où il exerce en tant qu'animateur à la radio Voix du Nord et journaliste pour France 3 Lille et Télé Monte-Carlo.
C'est en 1995 que Abdel Raouf Dafri écrit son premier court métrage, Habeas Corpus, il enchaine ensuite en signant des scénarios pour la télévision et le cinéma, notamment pour la série Braquo et de films comme Gibraltar de Julien Leclercq et Un prophète de Jacques Audiard, un film qui a reçu le César du meilleur scénario original.
En 2020, Abdel Raouf Dafri réalise son premier long métrage, Qu'un sang impur…, un film qui prend place durant la guerre d'Algérie, vétéran de la guerre d’Indochine, le lieutenant-colonel Paul Andreas Breitner (Johan Heldenbergh) est forcé, malgré des séquelles psychologiques, d’assurer une mission quasi impossible, aller en Algérie alors en proie à la guerre, afin de récupérer le corps du colonel Simon Delignières (Olivier Gourmet), porté disparu dans les Aurès Nemencha, une zone tombée aux mains des rebelles fellagas.
Accompagné de Soua Ly Yang (Linh-Dan Pham), une ancienne combattante du groupe qu'il dirigeait au Vietnam, Paul Andreas Breitner se rend en Algérie, sur place il compose une équipe afin d'assurer sa mission, il s'entoure de Augustin Diamacoune Senghor (Steve Tientcheu), un sergent-chef sénégalais condamné à mort pour le meurtre de son officier supérieur, Alexis Martillat (Pierre Lottin), jeune engagé volontaire fasciné par la guerre et Assia Bent Aouda (Lyna Khoudri ), membre du FLN, spécialiste en explosifs, elle intègre l'équipe de Breitner afin de sauver la vie de sa mère, prisonnière des parachutistes français.
Le groupe éclectique traverse l'Algérie où l'armée française subit une série d’attentats, au fur et à mesure de leur avancé, les membres du groupe vont faire face à la folie des hommes mais pas comme ils l'auraient imaginé.
Avec Qu'un sang impur… , le cinéaste et scénariste Abdel Raouf Dafri signe un film à la fois poétique et tragique qui ne sombre à aucun moment dans le manichéisme, le groupe mené par Johan Heldenbergh parle de lui même, il n'y aura ici ni nationalité, ni religion, ni couleur de peau, simplement des êtres humains qui veulent une seule et unique chose, vivre en paix sans haine ni violence.
La violence est omniprésente dans le métrage, une violence exercée aussi bien par les soldats français que les rebelles algériens, ni force du bien, ni force du mal, juste la guerre qui brise les âmes et décime l'humanité, une humanité qui est au centre de cette histoire.
En plaçant dans un même groupe des personnes originaires de pays et de religions différentes mais liés par un même pays, le cinéaste interroge sur l'identité et la question de la colonisation française, des personnages complexes brillamment interprétés par un casting de choix.
Johan Heldenbergh (Alabama Monroe, La Merditude des choses) incarne brillamment le colonel Breitner, un belge devenu français, traumatisé par la guerre d'Indochine et la défaite française, il est épaulé par Linh-Dan Pham (Indochine, De battre mon cœur s'est arrêté), elle interprète Soua Ly Yang, soutient sans faille de Breitner qu'elle a rencontré en Indochine, on retrouve également Lyna Khoudri (Hors normes, The French Dispatch), impeccable dans un rôle bien éloigné de celui de la jolie Papicha, l'imposant Steve Tientcheu (Qui vive, Les Misérables), Pierre Lottin (Grâce à Dieu, La Bataille du rail) qui sort de son role des Tuches ainsi que le charismatique Olivier Gourmet (Mesrine : L'Ennemi public no 1, L'Affaire SK1).
Avec Qu'un sang impur… , Abdel Raouf Dafri propose offre aux spectateurs une réflexion complexe mais ici proposée de manière simple, une page de l'histoire de France qui n'a pas eu le droit à énormément de longs métrages mais qui est ici relatée de manière intelligente et portée par un casting impeccable et des paysages magnifiques.

Qu'un sang impur…

Copyright Mars Films

Synopsis :

Qu'un sang impur…

Anecdotes :

Qu'un sang impur…