Misumisô

Pourquoi voir Misumisô ?
Le Japon est la mère patrie du manga, cette bande dessinée japonaise connait depuis plusieurs décennies un succès colossal dans son pays d'origine mais également à l’international, comme dans la littérature occidentale, il existe différents genres et public cible.
Le cinéma a toujours été très grand consommateur de littérature afin d'adapter les mots d'écrivains sur grand écran, les manga n'échappent pas à cette règle, de nombreux manga ont été adaptés au cinéma, soit en animation ou en prise de vues réelles.
Les lecteurs de manga on pu se rendre dans les salles obscures afin de voir des adaptations de leur manga préféré comme Battle Royale, Ichi the Killer, Niki Larson, GTO le film, Death Note, Liar Game ainsi que 20th Century Boys.
Parmi la multitude de manga adapter au cinéma ce trouve Misu Misô (ミスミソウ), traduit en français par le titre Le Perce Neige, le manga a été prépublié en 2007 dans le magazine Horror M des éditions Bunkasha, le manga se compose de vingt chapitres compilés en trois volumes.
Scénarisée et dessinée par Rensuke Oshikiri, Misu Misô est un manga qui suit la vie de Haruka Nozaki, une tokyoïte qui a déménagé à cause du travail de son père, elle emménage avec sa famille dans la petite ville rurale de Ootsuma.
Haruka a du mal a se faire accepter par les élèves de son nouveau lycée, ces derniers voit d'un mauvais œil l'arrivée d'une nouvelle camarade venue de la capitale, rapidement elle se fait harcelée par les élèves de sa classe, ne voulant pas inquiéter sa famille, Haruka garde son supplice pour elle, un supplice qui va aller de plus en plus loin jusqu'à atteindre un point de non retour et un événement tragique, Haruka décide de se venger de tous ceux qui l'ont martyrisé.
Réalisé par Eisuke Naito, Misumisô (Liverleaf) est une adaptation assez fidèle du manga d'origine, l'histoire de Misumisô est assez classique mais Eisuke Naito maitrise son sujet et sait captiver son auditoire grâce à un déferlement de violence et une avalanche de sang.
Une chose est sur, le cinéaste n'a pas froid aux yeux et cela ce voit, l'hémoglobine a été achetée par citerne tellement elle va recouvrir la neige durant une grande partie du métrage, c'est violent à outrance, c'est froid, c'est lent et terriblement bien filmé, le cinéaste qui s'était déjà penché sur le harcèlement avec Forgiven Children, ne fait pas les choses à moitié avec Misumisô.
Pour certain ce déferlement de violence à outrance sera une qualité et pour d'autres un défaut majeur, quoi qu'il en soit, Misumisô est un long métrage solide qui bénéficie d'un cinéaste talentueux et d'un casting impliqué, à commencé par l’interprète du personnage de Haruka Nozaki, Anna Yamada (Missions of Love, Suicide Forest Village), l'actrice est particulièrement convaincante et investie.
Elle est accompagnée par Hiroya Shimizu (Missing, Tokyo Revengers), Rinka Otani (Inunaki : Le Village oublié, Suicide Forest Village), Aki Morita (Have a Nice Day, The Ghost Photo Club), Rena Ohtsuka, Seina Nakata (Over The Town, My Name is Yours) ainsi que Ayaka Konno (A Loving Husband, Between Us).
Misumisô est un divertissement solide, un film de vengeance jusqu'au-boutiste qui peu parfois trop en faire mais l'ensemble est bien réalisé avec un visuel soigné et un casting impliqué.

Un revenge movie made in japan

Misumisô

Synopsis :

Haruka Nozaki, une tokyoïte, déménage à cause du travail de son père, elle emménage avec sa famille dans la petite ville rurale de Ootsuma.
Haruka a du mal a se faire accepter par les élèves de son nouveau lycée, ces derniers voit d'un mauvais œil l'arrivée d'une nouvelle camarade venue de la capitale, rapidement elle se fait harcelée par les élèves de sa classe, ne voulant pas inquiéter sa famille, Haruka garde son supplice pour elle, un supplice qui va aller de plus en plus loin jusqu'à atteindre un point de non retour et un événement tragique, Haruka décide de se venger de tous ceux qui l'ont martyrisé.

Misumisô