Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (2023) de James Mangold

Dernier opus tant attendu de la saga Indiana Jones après une première trilogie sortie entre 1981 et 1989 et un quatrième volet datant de 2008 soit plus de 20 ans après. Il faut donc attendre 15 ans pour cet ultime épisode avec un Harrison Ford qui a expliqué qu'il portait le costume d'Indiana pour la dernière fois

On retrouve Indiana Jones à l'aube de sa retraite, fatigué, seul, en instance de divorce avec Marion, dans un établissement où sa réputation est loin de celle connue lors de ses heures de gloire. Le jour de sa retraite, il est retrouvée par sa filleule, fille d'un de ses amis professeur, qui l'entraine sous de faux prétextes dans une nouvelle aventure autour du globe et dans les méandres du temps à la recherche d'un trésor perdu : le cadran d'Archimède.

Le film se base entièrement sur la nostalgie des premiers opus. On retrouve les nazis, un grand méchant assez charismatique, des amis fidèles et une quête poursuite à travers le globe pour retrouver le trésor tant désiré et qui pourrait changer l'histoire. Et ça marche, on se laisse bercer par cette nostalgie d'une quête archéologique haletante où se mêle humour et émotion avec un personnage emblématique. 

Harrison Ford se remet dans la peau d'Indiana Jones, le film commence d'abord par un flashback où la numérisation un peu forcée à certains passages rajeunit l'acteur avant de le montrer sous le joug de la fatigue avec un corps vieilli et des reflexes bien amoindris. Son acolyte est incarné par Phoebe Waller-Bridge, surtout connue pour ses apparitions dans des séries télévisées, donne un ton plus voyou, assez léger et à l'humour sarcastique plutôt aiguisé. On s'amuse de la différence entre les deux personnages principaux, de leur complicité de jeu et de l'amusement qui se dégage.

Les personnages secondaires font aussi leur travail, Mads Mikkelsen, habitué dans les rôles de méchant continue sur sa lancée et donne une jolie incarnation au dernier ennemi fanatique et irrationnel au professeur d'archéologie, le jeune Ethann Isidore n'est pas sans rappeler Demi-Lune tout en donnant un côté plus profond au personnage et on s'amuse de retrouver John Rhys Davies qui reprend son rôle de Sallah, ami loyal d'Indiana. L'ensemble des personnages sont assez bien décrits et assez poussés dans leur personnalités pour avoir un certain attachement. Petit bémol pour Antonio Banderas qui m'a laissé un peu indifférente dans le jeu proposé.

Finalement, le charme opère dans tous les domaines du film : décors, lumières et dans l'ensemble les effets spéciaux avec en prime une belle émotion des derniers moments, des personnages attachant et un twist résolument bien trouvé pour finir la saga. Certes, ce n'est pas le meilleur des cinq films mais un très bon moment à passer qui reste plus familial que les trois premiers opus qui proposaient un côté bien plus sombre.

Avis de Selenie ICI !

Note :                 

Indiana Jones Cadran Destinée (2023) James MangoldIndiana Jones Cadran Destinée (2023) James Mangold

14/20 Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (2023) de James Mangold