[CRITIQUE] : Mon Père et moi

[CRITIQUE] : Mon Père et moi

Réalisateur : Laura Terruso

Acteurs : Sebastian Maniscalco, Robert De Niro, Leslie Bibb, Anders Holm,...
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h36min
Synopsis :
Encouragé par sa fiancée, Sebastian invite son père Salvo, modeste coiffeur italo-américain, à faire la connaissance de sa très riche et excentrique belle-famille durant un weekend prolongé dans leur somptueuse résidence. Ce véritable choc des cultures se transforme en un concentré édifiant et hilarant de tout ce qu'il faut éviter de faire lors d’une telle rencontre familiale…

Critique :

Production comico-gériatrique rythmée comme une fracture du bassin, #MonPèreEtMoi provoque plus de consternation que de rires, porté par un script faisandé et bardé de clichés, qui s'est fait seppuku et s'est auto-cloisonné dans un cercueil en colza avant même le 1er 1/4 d'heure. pic.twitter.com/8l9KCE4yeb

— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) June 1, 2023

On ne demande toujours qu'à croire en ses énièmes productions génériques - souvent comiques ou policiers au rabais - auxquels des talents inestimables tels que Robert De Niro, Al Pacino ou encore Christopher Walken (ne parlons pas des pantalonades de Willis, Seagal, Cage où Cusack, sous peine de nous fâcher), s'abaissent à donner de leur nom prestigieux et de leur présence, pour la force d'un chèque à plus de sept zéros - au moins.
Le problème est que la qualité fragile - pour être poli - de ses " divertissements ", ne mettent jamais vraiment longtemps à les rattraper, et rares sont celles qui méritent ne serait-ce qu'une simple seconde vision.
Évidemment de cette pellicule-là, Mon Père et moi de Laura Terruso, dont la paresse de la communication/promotion française n'aura décemment pas jouer en sa faveur, plaide au statut de comédie la plus générique et faisandée de l'année, désamorcant le moindre de ses efforts d'incarner un petit bout de cinéma drôle et farfelue.

[CRITIQUE] : Mon Père et moi

Copyright Leonine


Traînant profondément en longueur (un comble puisqu'il ne dépasse même pas les quatre-vingt-dix minutes), castré par des dialogues insipides et même pas en dessous de la ceinture, le film, loin de prétendre à atteindre la magie graveleuse d'un Meet The Parents sur lequel il louche comme un sagouin, ne se fait qu'un enchaînement de gags jamais drôle et d'un cachetonnage dingue d'une pluies de comédiens visiblement embarrassés d'être là, tentant de donner un semblant de vie à un script consternant (et vaguement moraliste), qui s'est suicidé et auto-cloisonné dans un cercueil en colza avant même le virage du premier quart-d'heure de bobine.
Production comico-gériatrique incarnant un véritable calvaire pour ceux ayant encore un peu d'estime pour Robert De Niro (plus qu'il n'en a pour lui-même, bien que Killers of The Flower Moon devrait remettre les choses un brin dans l'ordre), Mon Père et Moi, rythmé comme une fracture du bassin et emballé avec la molesse d'un déambulateur rouillé, provoque plus de consternation que de rires sincères et complices.
On t'aime Bob, mais tu nous le rend vraiment mal...

Jonathan Chevrier[CRITIQUE] : Mon Père et moi