Outrage : Beyond

Par Crazyduck @Crazy_Critics

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Pourquoi voir Outrage : Beyond ?
En 2010, Takeshi Kitano en réalisant Outrage, effectuait un retour aux films de yakuzas après avoir réalisé Zatoichi (座頭市), Takeshis' (タケシズ), Glory to the Filmmaker! (監督・ばんざい!) ou encore Achille et la Tortue (アキレスと亀).
Avec Outrage, le cinéaste de Hana-bi (花火) réalisait un excellent film sur les yakuzas, doté d'une ambiance réaliste et d'un Kitano absolument charismatique, ce qui ne change pas de d'habitude, Outrage était un long métrage qui traitait de la fin d'une époque, l'honneur et le respect de l'ancienne génération des yakuzas est désormais un souvenir qui s’estompe petit à petit.
La nouvelle bafoue les traditions, un monde où la fidélité n'est plus et laisse place à la manipulation et à la traîtrise, Kitano filmait la fin d'une époque et la disparition des traditions, il est ici question de l’évolution des yakuzas, leurs entrées dans le modernisme et de l’abandon des traditions ancestrales, un monde où l’argent a remplacé le respect.
Deux ans après Outrage, Takeshi Kitano réalise une suite toujours aussi violente et où le conflit générationnel est encore le sujet principal du métrage, Outrage : Beyond reprend là où on n'avait laissé les protagonistes du premier film, cinq ans plus les choses ont quelques peu changées.
La police japonaise prépare une opération de grande envergure visant les yakuzas, la pègre japonaise, une guerre de clan est sur le point d'éclater entre le clan Sanno et le clan Hanabishi.
Ayant une idée derrière la tête, le lieutenant Kataoka (Fumiyo Kohinata) fait sortir de prison Otomo (Takeshi Kitano), que tout le monde croyait mort en prison, Otomo ne tarde pas à renouer avec son passé et à faire trembler les autres clans qui se déchirent.
Comme pour Outrage, Outrage : Beyond s'emploie à décortiquer le mode de fonctionnement des yakuzas, ceux de l'ancienne génération qui suivent des règles strictes, un code d’honneur et des valeurs fortes, confrontés à ceux de la nouvelle génération qui ne connaissent que l’appât du gain, les complots et les trahisons.
La violence est toujours omniprésente, une violence qui monte crescendo au fur et à mesure de l'intrigue, les règlements de comptes sont nombreux dans cette suite où le déchainement de violence est quasiment inévitable.
Outrage : Beyond est un film sans concession, Takeshi Kitano a pris un soin tout particulier à ne pas réaliser une suite purement commerciale, sa mise en scène est de qualité et inventive, les dialogues insufflent une véritable tension, sans oublier un second degré made in Kitano.
Avec cette suite qui ne manque pas d'ambition, Takeshi Kitano livre une œuvre beaucoup plus profonde qu'elle n'y parait, il filme la fin fin d'un monde et le changement d'époque, film sans concession, Outrage : Beyond est le digne héritier de son prédécesseur et offre aux spectateur un film diablement efficace.

Kitano est de retour

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Synopsis :

La police japonaise prépare une opération de grande envergure visant les yakuzas, la pègre japonaise, une guerre de clan est sur le point d'éclater entre le clan Sanno et le clan Hanabishi.
Ayant une idée derrière la tête, le lieutenant Kataoka fait sortir de prison Otomo, que tout le monde croyait mort en prison, Otomo ne tarde pas à renouer avec son passé et à faire trembler les autres clans qui se déchirent.

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Anecdotes :

Le film a essentiellement été tourné à Kobe au Japon.

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Le scénario du film a été écrit par Takeshi Kitano.

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La musique du film a été composée par Keiichi Suzuki (Tokyo Godfathers, Zatoichi, Outrage).

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Un troisième film a vu le jour en 2017 sous le titre Outrage : Coda.

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