Halloween la nuit des masques

Par Dukefleed
Et les video club régalèrent les ados

Digne descendant de « Psychose » de Hitchcock : « Halloween » posera les bases d’un sous genre dans l’horreur : le film d’épouvante. Un tueur en série dont les motivations nous échappent un peu, tue, reste mutique, le visage masqué. Ca va être le lot du genre durant 20 ans ; seul « Vendredi 13 » se haussera au niveau de celui-ci ; tous seront plus gore que l’original. Ici, très peu d’hémoglobine au programme. Le talent de John Carpenter fait la différence avec une mise en scène subjective, nouvelle à l’époque, donc inventive. La première scène, un long plan séquence, scotche déjà le spectateur par la surprise qu’il révèle. Mon fils de 14 ans ½ fut happer, il restera les yeux grands ouverts durant 1h40 ; sans cauchemar à la clé, c’est une bonne entrée en matière dans le genre. Ça reste assez soft. Le thème musical, somme toute assez basique, accompagne à merveille les scènes majeures du film ; un thème entré dans l’histoire.

Il faudra attendre quasi le XXème siècle et l’arrivée de « Blair witch » pour que le genre se renouvelle en profondeur… cela fera l’objet d’un nouvel avis après son revisionnage.

Sorti en 1978

Ma note: 16/20