Les passagers de la nuit

Les passagers de la nuitNoée Abita toujours aussi charmante - Charlotte Gainsbourg toujours aussi pénible

Dans le Paris des 80’s à deux moments clés, Mickael Hers nous propose de suivre une mère de famille que son mari vient de quitter et ses deux grands ados. Si les enfants sont en pleine construction ; elle, est en pleine reconstruction ; un emploi à Radio France va l’y aider ; et une rencontre qu’elle va y faire changera aussi la vie de son fils.

Pour jouer cette mère courage, qui doit se réinventer après une vie de mère au foyer ; Charlotte Gainsbourg, toujours aussi inaudible, neurasthénique, dans les bons comme dans les mauvais moments… insupportable. Ce jeu plein de charme qui a fait en très grande partie le succès de « L’effontée » ; à plus de 50 ans, est pénible.

De ruptures amoureuses en belles rencontres, de beaux moments s’offrent à nous ; qui sont trop vite éludés voire même ellipsés violemment. Toutes ses successions de moments partagés joliment filmées se voient systématiquement l’herbe coupée sous le pied ; on en perd le rythme. J’aime bien cette expression visant à démontrer les limites du film : « Le cinéaste ne laisse infuser aucun trouble ».

Trop plat, manquant d’aspérité ; sympathique mais qui ne prend pas son envol.

Noée Abita à chaque film est toujours aussi lumineuse et touchante

A noter, l’insert réussi et régulier d’images d’époque granuleuse type super 8 pour montrer le Paris des 80’s.

Sorti en 2021

Ma note: 12/20