Thor : Love and Thunder (2022) de Taika Waititi

S’il y a bien une saga dans la MCU qui ne me passionne pas, pour ses scénarii catastrophiques, la prestation des acteurs douteuses et j’en passe, c’est la saga THOR. 4ème volet, après l’initial en 2011 réalisé par Kenneth Brannagh, « Thor, le monde des ténèbres » (meilleur film de la série) sorti en 2013 sous la réalisation de Alan Taylor et « Thor Ragnarock » sorti en 2017 par le réalisateur Taika Waititi. Ce dernier signe le nouvel opus sorti en 2022, « Thor Love and Thunder », lui qui a signé la réalisation entre temps du superbe « Jojo Rabbit ».

Thor, suivant les Gardiens de la Galaxie dans leurs aventures, va reprendre un autre chemin afin de sauver les dieux de l’Univers de l’impitoyable Gorr. Pour arriver à affronter cet adversaire, il va s’entourer de ses amis mais aussi retrouver celle qui manie depuis peu de temps, son marteau Mjolnir. 

Le synopsis n’est pas très étoffé et les situations grotesques, burlesques s’enchainent pour faire tenir le film sur la durée. On commence le film par une scène d’action où Thor, seul face à ses adversaires, fait passer les gardiens de la galaxie pour des héros de seconde zone, dans une scène de combat mal orchestrée et peu convaincante. 20 premières minutes de film qui n’apportent qu’une frayeur quant à la suite de celui-ci. Le comique de situation est poussif porté par un Thor lourdingue, benêt, indécis, exaspérant etc. Heureusement, on retrouve avec plaisir les personnages féminins (Portman/Thompson) et le méchant incarné par un superbe Christian Bale qui viennent donner un peu plus de cachet au reste d'un casting loin d'être à la hauteur. La présence des enfants sont mis en scène pour mettre un minimum d'émotions dans le film avec surtout le fils d'un personnage disparu mais encore une fois cela tombe à l'eau.

Mais le désastre le plus complet est l’investissement de la MCU dans une nouvelle technologie d’effet spéciaux pour une immersion totale, qui ne fait pas ses preuves tant le rendu est mauvais, écran vert et pixellisation se ressentent. L’ensemble d’un chaos scénaristique, de prestation de comédiens limite et d’effets spéciaux sont rassemblés dans une scène particulière, la rencontre dans le domaine des Dieux. Russel Crowe et Chris Hemsworth se confrontent en un moment de ridicule absolu aux dialogues pathétique, entouré d’un peuple divin qui restent stoïque quant à leur espérance de survie dans un décor doré mal réalisé. Triste du début à la fin.

Une déception annoncée dès le début du film, un long métrage poussif dans lequel on essaie de prendre une ou deux bouffées d'air. Mauvais simplement. 

Avis de Selenie ICI !

Note :      

05/20 Thor : Love and Thunder (2022) de Taika Waititi