Clap de fin pour Cinéma Choc

Oui, c’est la fin… La fin de Cinéma Choc. Il était temps ? Oui, sans doute. Tout au long de ses chroniques et de ses pérégrinations, le blog aura tenté de vous faire partager sa dilection pour le noble et Septième Art avec, il est vrai, une appétence pour les films chocs et obscurs. Je tiens donc à remercier tous les auteurs qui ont contribué à façonner le site par leur plume avisée, que ce soit Vince, Titi ou encore Cinemadreamer. Evidemment, je tenais aussi à écrire un petit mot pour Inthemoodforgore. Grâce à lui, le blog a pu s’enrichir et s’enorgueillir de toute une pléthore de références. Indubitablement, Inthemood (pour les intimes) reste (et restera…) notre collectionneur passionné et fétiche. Et puis, comment ne pas évoquer le cas de notre ami Taratata ? Tout au long de ses chroniques, notre écrivain omniscient nous aura – lui aussi – fait partager sa passion pour le cinéma, en passant par le giallo ou encore le pinku eiga… Entre autres ! Avec ce dernier article, je tiens à lui exprimer toutes mes congratulations et surtout toute ma gratitude. Enfin, je tiens aussi à saluer (et même à déifier) l'apport (la prescience...) de Clint Mattei, ne serait-ce que pour ses chroniques, et surtout pour son état d'esprit, ainsi que pour sa mansuétude.

Cinéma Choc ne pouvait pas clôturer ses portes sans remercier ses fidèles commentateurs, ainsi que ceux (et celles) qui sont passés (parfois) occasionnellement : Laurent, Borat, Clash, Dasola, Roggy, Z, Yann, Tangokoni, Markhem, Guillaume, Nicos, Gegeartist, Stk, Julius, Ornelune, le pape du hardc, Tinalakiller, Selenie, GirlyMamie, Hdef, Anthony Rct, Léarch, Sadhill, Monessio, Willycat, Traumatik, Behindthesun, Alegodix, Léolo, Nezumi ou encore Grindzilla… Et désolé si j’en oublie. Pourquoi cette fermeture brutale ? Pour plusieurs raisons. Depuis quelques temps (plus d’un an et demi tout de même), les commentaires ont baissé drastiquement. Beaucoup de chroniques évoluent entre zéro et quatre commentaires. Or, la chronique reste un exercice âpre et surtout chronophage. Et puis, surtout, l’auteur de ces lignes va vaquer à d’autres occupations (familiales et professionnelles). Je n’aurai donc plus le temps (plus du tout…) de m’affairer à la tenue d’un blog. 

L’aventure « Cinéma Choc » aura duré quatre ans et demi et se termine sur cet ultime article. Je ne reprendrai pas le blog et le laisserai en l’état. En vous remerciant encore tous et toutes. Je vous laisse entre de bonnes mains, celles de Taratata, Clint Mattei, Inthemoodforgore et Titi. Eux aussi souhaitent délivrer un dernier message.

sparklehorse2 Alice In Oliver

Message d'au revoir de Taratata

Genre : Drame

Année : 2020

Durée : +/- 5 min de lecture

Synopsis :

En cette fin d'année 2020, Cinéma Choc ferme ses portes. C'est le moment de se dire au revoir !

La critique :

Un vieux sage a dit un jour que toute bonne chose avait une fin. Et comme de fait, il était évident que ce dicton allait se vérifier tôt ou tard pour Cinéma Choc qui a décidé de stopper son aventure après cinq années de chroniques quotidiennes, tantôt scandaleuses, tantôt plus timorées avec un horizon impressionnant allant des classiques du cinéma muet aux shockumentaries. Il y en avait un peu pour tous les goûts, sauf pour les adulateurs de cinéma romantique qui ne sont, sans doute, pas restés très longtemps sur le blog. Que de temps passé entre mon premier commentaire lâché sur le feu blog Naveton pour faire la connaissance de tout un groupe de passionnés et le statut de chroniqueur que l’ancien maître des lieux de Naveton m’a offert dans une gentillesse à laquelle je ne peux que le remercier du plus profond du coeur. Un timide démarrage pour commencer à prendre un envol devenu pétaradant et qui m’a moi le premier choqué d’avoir développé un tel extatisme à la rédaction. 
Mais voilà, le moine tibétain a toujours raison et il était évident que ce jour allait arriver. Je ne reviendrai pas sur les dires d'Alice In Oliver qui a suffisamment bien décrit la chose.

Pour ma part, il ne s’agit pas de la problématique du manque de commentaires (quoique je n’aurais pas dit non à un plus grand nombre, loin de là). Le simple fait de savoir que mes chroniques ont été lues par des dizaines de milliers de personnes suffit à m’apporter du baume au cœur, surtout quand on est qu’un simple amateur (n’est pas le ponte des Cahiers du Cinéma qui veut !). Néanmoins, le temps passant a fini par induire un sentiment de lassitude. Je finissais dernièrement par ne plus retrouver le caractère enjoué que j’avais à écrire chaque mot comme je l’avais avant. L’inspiration y était, la curiosité aussi mais plus la flamme qui me faisait enchaîner les billets l’un à la suite de l’autre comme avant. Qui plus est, vous aurez remarqué que j’ai fini par devenir complètement indifférent à l’idée de visionner du cinéma trash comme ce fut le cas auparavant. Il faut croire que la chronique de MASD-004 a été le coup fatal. Cependant, de manière amusante et paradoxale, je savoure toujours autant de lire des articles sur des pellicules aussi outrageantes. Incohérence quand tu nous tiens !

Si je n’ai pas été l’homme qui vous aura le plus retourné l’estomac, préférant opter pour un rayon d’action moins conventionnel que la ligne éditoriale du site sans en dénaturer son esprit pour autant (je reprends les termes de Monessio arrivé trop tardivement comme bien d’autres), je remercie toute l’ouverture d’esprit et la tolérance du boss du blog qui m’a permis de me forger mon propre style. Une année profondément merdique s’achève entre les ravages tant sociaux qu’économiques du covid-19 et, en prime, l’achèvement de notre projet pour notre public favori (*rires de sitcom*). Et avec elle, le point, peut-être, le plus important qui fut enfin la fin de mes années d’études. 
De nouveaux objectifs s’offrent à moi et il est plus que temps à 26 ans de prendre mon envol. Vous aurez facilement fait le rapprochement que, comme pour Alice In Oliver, il ne me sera plus du tout possible de rédiger en bonne et due forme. A choisir entre la qualité et la quantité, j’ai toujours préféré la première option mais quand aucune des deux ne peut être satisfaite, il vaut mieux arrêter.

Pour ma part, tout a été dit et je ne peux que remercier chaleureusement tous les blogueurs très présents ou occasionnels qui ont fait vivre Cinéma Choc et qu'Olivier a déjà cités. Désolé pour la flemmardise de ne pas écrire votre nom ! A travers ce dernier paragraphe, je tiens à le saluer une dernière fois pour m’avoir offert une chance et ce qui est la plus belle expérience que j’ai pu avoir sur le web. Mes hommages à Inthemoodforgore pour ses trouvailles bonnes à vous remuer l’estomac et ses nombreuses marques d’attention à un type (belge en plus !) ayant la moitié de son âge. Je ne pourrais oublier Clintmattei qui a apporté énormément au blog avec ses billets bien secoués et qui m'a, par la même occasion, fait me sentir encore plus jeune et petit que je ne le suis face à la moyenne d'âge du site. Et bien évidemment à vous tous qui nous avez suivi et qui, je l'espère, ont apprécié nos analyses. 
Blague à part, je me suis toujours dit que ça aurait pu être très sympa de se rencontrer tous en vrai pour des débats ardents. Ceci dit, pour ceux qui désireraient suivre ma progression dans le cinéma et qui ont un compte SensCritique, je ne peux que les inviter à s’abonner à mon compte ( non, non je ne fais pas du tout ma pub !) dont je vous poste le lien juste en-dessous. Ca sera aussi l'occasion, pour qui le veut, de garder (ou prendre) contact et d'échanger autour de notre passion commune.

https://www.senscritique.com/MisterLynch

Si le pouvoir politique nous a enseigné (ou tout du moins forcé) à pratiquer la distanciation sociale dans le contexte actuel, ce n’est heureusement pas le cas pour toutes les marques d’affection que j’éprouve à votre égard. Tout simplement merci de nous avoir suivis.

Note : Au revoir à tous/20

orange-mecanique Taratata

Adios Muchachos : le message de Clint Mattei

Hasta la vista , ce n'est qu'un au revoir ,Till we meet again,
XayrDo widzenia, Прощай, خدا حافظลาก่อน, Sala kakuhle...

brady

En ce jour funeste du 30 décembre 2020, année « apocalyptique » s’il en fût, où bien des évènements tragiques traumatisa une toute petite planète bleue perdue dans un infini cosmos, où un invisible ennemi prit le contrôle de toute une mondiale population. Qui l’eût cru ? D’hommes libres, nous convergeâmes, in fine, confinés dans un modeste deux pièces, attestant par une paperasserie orwellienne nos mouvements extérieurs, l’apocalypse passive était née : sans guerre humaine ou monétaire, ni déclenchement atomique... Souvenez-vous, 2019 après la chute de New York de Sergio Martino, 2020 texas gladiators de Joe d’Amato et bien d’autres encore. Tous prédisaient une atomique apocalypse, il n’en fut rien, nous étions dans une « syntax error 404 » où l’enfermement fut imposé. Libre... c’était avant ! C’est dans ce contexte qu’un certain blog continuait ad vitam aeternam à proposer pléthore de chroniques de « shock pictures » avec aux manettes les imperturbables et doués Olivier et Taratata, qu’ils en soient remerciés, ils égayaient nos journées… Remontons le cours du temps où la liberté de vagabonder était possible !

2018, donc ! Je suis le petit dernier, un basique chroniqueur d’un âge avancé, plutôt bisseux dans mes choix cinéphiles, les années 80 m’ont émerveillé, je ne m’en suis jamais remis… En juillet 2018, naviguant de blog en blog, je tombais par pur hasard sur CINEMA CHOC, les chroniques abondaient sur des films inconnus, l’underground entrait en mon moi, brisant tous mes tabous. Je lisais puis recherchais ledit film chroniqué, les dvds, bootleg (putrid productions m’a coûté bien des bras !) s’amoncelaient dans ma dvd-thèque, j’avançais fiévreusement dans les méandres labyrinthiques d’un cinéma libre de ses actes. Je respirais enfin, je m’éveillais... Je n’osais commenter encore... Puis pas à pas, j’intervenais modestement sur des chroniques toujours parfaites. Jamais sur un blog, je n’avais trouvé de tels talents (oui !).

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Olivier, une plume parfaite, au riche vocabulaire. Bien des fois, le petit robert fut ouvert de par l’exigence de ses chroniques. Et que dire de ce cher Taratata, curieux, incisif, je suivais son parcours cinéphilique de par ses choix toujours audacieux : L’anticoncept, MASD004, La vierge miraculeuse, L’oreille... L’homme Taratata évoluait de chronique en chronique, un plaisir extatique de lecture. Bien entendu, il serait blasphématoire d’oublier l’idole des jeunes, un certain INTHEMOODFORGORE, l’ultime cyber-tracker sur terre, dénichant des monstruosités filmiques inconnus en nos vertes prairies... Channel 309, GSKD, les Tohjiro s’enchaînaient, je me devais de les voir quoiqu’il en coûte... Les trois mousquetaires « schock-underground » imposèrent des missives atomiques de par des inédites chroniques.

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Cinéma choc c’était cela et aussi à mon sens, ce qu’Olivier a su gérer sur des commentaires parfois acrimonieux : l’acceptation de tous par une élégante réponse toujours bienveillante et donc constructive, induisant chez nous tous, cette même probité. C’est d’autant plus méritant : regardez les réseaux sociaux, certains blogs, où des grossièretés fusent inutilement. Cinéma choc : du bonheur de lecture où tout commentaire est accepté dans un respect total, plutôt rare, non ? Merci à Olivier de m’avoir accepté en son blog, merci des encouragements de Taratata et d'Inthemood m’accompagnant dans mes petites chroniques. Je ne fus point prolifique ni prolixe dans mes critiques, modeste je fus mais cette petite aventure m’a été bénéfique de par l’exigence de l’écriture, la recherche de renseignements ou de téléchargements légaux (hum !). Oui, je suis fier d’avoir participé à ce blog, je vous remercie tous et sur mon CV, j’afficherai dignement : J’étais chroniqueur sur Cinéma Choc (oh my god !)

Je vous aime.

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NOTE : 20/20

Instant-City-TV-Récré-A2-Goldorak-007-900x600px CLINT MATTEI (Philippe)

Le mot d'Inthemoodforgore

Par où commencer ? Il y a tant de souvenirs... Par le commencement, peut-être ? Et par ce soir de mars 2015 où Olivier (Alice in Oliver) m'envoyait un mail (ou peut-être un SMS, j'avoue ne plus bien me rappeler !) pour m'annoncer la création de son nouveau blog : Cinéma Choc. Les feux de Naveton Cinéma venaient tout juste de s'éteindre en novembre 2014, mais les braises de la passion du Septième Art coulaient elles encore, ardentes et vigoureuses, dans les veines du grand Manitou. Lorsqu'il me proposait de faire partie de l'aventure, je crois que j'ai dû hésiter une demi-seconde avant de répondre par l'affirmative. D'autant plus que ce nouveau blog ne ressemblerait en rien à Naveton Cinéma qui, malgré la profonde sympathie qu'il avait suscité sur la blogosphère française, n'était en somme qu'un immense fourre-tout ! Vous ne l'avez pas connu ? Alors, je vous conseille d'aller y faire un tour vu qu'il est toujours présent sur le Net. Momifié pour l'éternité. Vous ne serez pas déçus...
Plus sérieux, plus pointu, plus radical, Cinéma Choc n'allait pas, c'était une évidence, plaire à tout le monde. Mais avec ce nouveau mode de fonctionnement, c'était l'assurance d'encore plus de rigueur dans la rédaction des chroniques, d'une meilleure qualité littéraire et de plus d'informations sur le film en lui-même. C'était aussi le gage de moins de profusion d'articles. Car il faut dire que Naveton Cinéma "carburait" au rythme démentiel de trois chroniques par jour ! Mais que ce soit dans sa (dé)cadence, ses délires, ses débats, ses controverses, Naveton était vraiment too much ! Heureux temps que nous ne sommes que très peu, à présent, à avoir connu.

Vous verrez, tous autant que vous êtes, vous verrez qu'avec l'âge on devient mélancolique. Nostalgique d'un passé qu'on idéalise certainement beaucoup mais qui nous laisse au coeur, le goût douce amertume d'une époque qui fut et qui n'est plus. Du temps qui nous a glissé entre les rêves, comme l'eau coule entre les doigts. Ma parole, Inthemood se prend pour Baudelaire pour sa dernière intervention sur Cinéma Choc ! D'ailleurs, Baudelaire (que j'ai très bien connu eu égard à mon grand âge) n'aurait sans doute pas renié laisser un message virulent, entre 2 verres d'absinthe, sur ce blog des renégats. Oui, nous sommes tous des renégats du cinéma. Et nous en sommes fiers ! En cette année 2020 où l'on a sur-fêté le Général de Gaulle, le terme "Résistants" serait peut-être plus approprié.
Résistants vis-à-vis d'un cinéma formaliste, lisse de toute aspérité, aseptisé avec le doigt sur la couture du pantalon. Résistants face à une industrie qui n'a plus que de Septième Art que le nom. Face au vide intersidéral des scénarios, face au "Dollar Roi" qui impose aux Studios des remakes, des spin-off, de reboots, tous plus affligeants les uns que les autres, nous résistons. L'industrialisation du cinéma est une chose inévitable et nous ne condamnons pas d'avance chaque Blockbuster qui sort(ait) sur les écrans. Comme disait l'autre : "Il faut laisser sa chance au produit".

Mais quand les produits se ressemblent tous au point de devenir une usine à clones, le véritable cinéphile s'insurge. Halte là ! Chaplin, Griffith, Ozu ou Pasolini doivent tous se retourner dans leurs tombes. Où est passé leur art, leur génie, leurs créations ? Évaporés... Des produits de consommation : voilà ce que sont devenus les films de nos jours. Surtout ne pas choquer le public et en priorité, lui donner ce qu'il réclame : un produit inodore et sans saveur. De la guimauve sur pellicule, quoi. Vous la sentez ? Vous la sentez bouillir en moi la haine qui maudit cette époque de couilles molles ? Bon, nous ne sommes pas là pour nous énerver mais pour nous dire AU REVOIR comme l'a si bien mis en scène en 1981 un ancien Président qui nous a quitté récemment.
Décidément à chaque fois c'est moi qui m'y colle ! Le 9 novembre 2014 déjà, je clôturais Naveton Cinéma avec la chronique de The Taming of Rebecca. Le film trash ultime à l'époque. Juste un divertissement salace aujourd'hui. Les chroniqueurs d'alors : Borat, HDEF, Vince, Taratata et moi-même avions tous composé un petit mot d'adieu. Comme un épilogue au blog cher à notre coeur. HDEF et Vince s'en sont allés vers d'autres horizons depuis bien longtemps et ne sont jamais revenus, Borat s'est détaché peu à peu de Cinéma Choc pour rejoindre son propre blog et l'univers des Marvel qui lui est si cher.

Les Gérard, JamesLuctor, GegeArtist, Aelezig, TinalaKiller, GossipCoco, CinemaDreamer, Raël, Le Pape du Hard (pour les autres, excusez-moi si je vous ai oubliés) et tous ceux qui ont une heure, un jour, une année, participé à l'aventure de CC ont depuis disparu sans laisser d'adresse. Dommage. Et puis arriva ClintMattei et avec lui, un vent de fraîcheur (un comble pour un vieux fossile encore plus âgé que moi !) qui m'a personnellement fait un bien fou. Enfin quelqu'un de ma génération ! Pas aussi dingue que mézigue mais pas très loin, Clint eut le mérite de relancer, un temps, la dynamique des commentaires et la vie du blog. Hélas il arrivait bien trop tard. Le mal était fait depuis longtemps : le blog était un moribond en sursis. Alors autant faire du bouche à bouche à un cadavre (ce qui n'était pas pour déplaire dans l'idée). Des temps ancestraux ne restent plus donc que l'inamovible Maître Alice in Oliver, le disciple surdoué Taratata, Titi qui fait une apparition de temps en temps et le vieux psychopathe Inthemood. Ça fout un coup de blues de repenser à ça, tout de même !
Cinéma Choc, MON Cinéma Choc, celui que j'ai vu naître, que je tant aimé et que j'ai porté sur les fonts baptismaux avec Alice in Oliver va disparaître aujourd'hui. C'est triste. C'est comme ça. Rien n'est définitif dans la vie et surtout pas la vie elle-même qui, lorsqu'on la considère de manière abrupte, n'est qu'un sinistre compte à rebours.

Mais ainsi va l'existence : chacun doit suivre sa destinée. Et c'est exactement ce qui va se passer à présent. Nous allons tous nous quitter. Définitivement. Les jeunes tenteront de se bâtir un avenir solide malgré les difficultés de ce monde en décomposition, et les vieux poursuivront leur triste routine tout en espérant survivre au COVID ! Quant aux autres qui ballottent entre deux âges, que la sagesse et l'inspiration les accompagnent... Et pour terminer ce billet forcément empreint d'un peu de tristesse, je me suis surpris à établir 2 listes. Celle des films, mouvements cinématographiques ou réalisateurs que je suis heureux de vous avoir fait connaître et une autre, celle de mes regrets, celle des films dont j'aurais aimé vous parler et que je n'ai pas eu, soit le temps, soit l'occasion, soit l'inspiration pour les aborder. Les voici.
Au rayon des satisfactions : Thundercrack!, l'ICPCE, Emperor Tomato Ketchup, les Roughies, Corps de Chasse, La Philosophie dans le Boudoir, Eccentic Psycho Cinema, Muzan-E, F.U.B.A.R, Snuff R73, les Genkis, les Gusomilk, Tohjiro, Mondo Weirdo, le cinéma lettrique (Traité de Bave et d'Éternité), Sander Cage (malgré la récente controverse), Satantango, Rubber's Lover, The Gateway Meat, Poing de Force (par l'intermédiaire d'Olivier), Her Name Was Torment, Buried in the Sand, le cinéma de Maya Deren (Meshes of the Afternoon), Juvenile Crime (et par là même, l'histoire de Junko Furuta), la trilogie GSKD, le cinéma épileptique de Marco Malattia avec Channel 309 et No Vaseline, Tumbling Doll of Flesh, Cannibal, Christian B, Ensuring Your Place In Hell, NF 713, Orozco The Embalmer, Flesh Of The Void, Death2Kuffar, La Coquille et le Clergyman.
Au rayon des déceptions : L'Érotisme et MASD-004 (mais Taratata s'est très bien chargé de ces deux chroniques), Death At Land Of Encantos, Gehenna Of A Garbage World (quoique pour celui-là, la question se pose), Orgie Min Familie (celui-là aussi...), la trilogie Registros Fatais, Fetus Munchers Vol 1 & 2, Magnotta's Tape, One Night In Paris, Delirios de um Anormal, Embalming and Restorative Arts et beaucoup d'autres que j'oublie certainement. Alors voilà, il est temps de se quitter. Je vous adresse donc tous mes voeux de réussite et de bonheur pour la suite de votre parcours de vie. N'oubliez jamais, jamais de rêver en Cinémascope !
Et je répète à votre intention cette citation prononcée dans un de mes films fétiches, "Au Revoir À Jamais" (titre on ne peut plus d'actualité aujourd'hui) : "Que le meilleur de votre passé soit le pire de votre avenir". Adieu les amis et prenez bien soin de vous.
109934126 Alex (alias) Inthemoodforgore

LE MOT DE LA FIN DE TITI70

« Voilà, c'est fini » chantait Jean Louis Aubert. Hé, oui, Cinéma Choc s'arrête, une raison de plus de détester cette maudite année riche en catastrophes. Autant le dire, je ne faisais pas partie des chroniqueurs réguliers du blog même si je le suivais de très près. Malgré tout, je souhaite vivement remercier Olivier pour m'avoir accueilli dans cette équipe. Notre dieu a tous est également celui qui, un jour, m'a donné l'envie d'écrire des chroniques et, ça, je ne l'oublierai jamais. Evidemment, comme vous sans doute (ou peut-être pas, j'en vois déjà certains se réjouir), je regrette la fin de Cinéma Choc et je peux dire que ce blog va beaucoup me manquer, tout comme la présence d'Olivier et des autres sur ce qui s'apparentait à un véritable espace de liberté, un mot de plus en plus mal utilisé de nos jours, mais, qui prenait tous son sens ici. En ce jour, mes frères, nous sommes orphelins. Malgré tout, je comprends et respecte la décision du maître à qui je souhaite le meilleur dans ses futures activités.
Pour ma part, je terminerai en citant une phrase d'un humoriste disparu cette année et que j'adorais, il s'agissait de Guy Bedos : "La Vie Est Une Comédie Italienne, Tu Ris, Tu Pleures, Tu Vis, Tu Meurs". Bon vent à tous et, peut-être, nous retrouverons nous un jour, qui sait. 

 Clap de fin pour Cinéma Choc TITI70