Eo

Par Dukefleed
Remake du film de Bresson sur Balthazar

Grand Prix du Jury à Cannes, la promesse de trip sensoriel dans la peau d’un âne symbole du sort fait par l’homme aux animaux était tellement belle que la déception en fût que plus forte. Le générique, très esthétique, donnait le ton ; pour le coup, il est très immersif ; le monde du cirque vu par l’âne EO durant un spectacle. Par la suite, la narration s’écarte bien souvent de l’âne pour mettre au centre de l’histoire. Et pour nous faire vivre les drames que va vivre EO, chaque séquence se conclut par une chute par fois improbable parfois excessive ; ce qui amoindrit la puissance du propos. Même la scène finale frappe à côté de la cible. Ce road-movie anesque ne restera dans les annales que pour quelques plans d’une beauté formelle extrême ; dont les regards profonds d’EO qui eux touche au cœur.

Sorti en 2022

Ma note: 10/20