The breakfast club

Par Dukefleed
Don't you forget about me

Coup sur coup, à un an d’intervalle, John Hughes réalisa deux films majeurs des 80’s sur l’adolescence, à part ça dans sa filmo, c’est le vide intersidéral. Celui-ci arrive après le cultissime « La folle journée de Ferris Bueller » et se veut plus profond que le précédent lorgnant franchement vers la comédie. En enfermant 5 jeunes radicalement différents durant tout un samedi dans leur bahut pour un jour de colle, il affiche déjà la couleur ; çà sera plus austère. Le huis clos donne aussi plus de solennité au propos ; on est dans du théâtre. Ces jeunes sont tous de grands ados et malgré leurs différences vont bien devoir constater à la fin de la journée qu’ils ne sont pas si différents que cela. Ce film se centre bien sur le mal être consubstantielle de cet âge. Les échanges sont vifs, secs, parfois violents sans filtre et demi-mesure comme on peut l’être à cet âge. On rit donc aussi souvent, ce film n’est pas grave du tout ; son auteur touche juste la complexité d’avoir 16 ans. Quelques répliques claquent particulièrement et derrière la punch line, il y a souvent plus de profondeur qu’il n’y parait.

Vraiment un bon film vu avec mon fils de 14 ans ; pas choqué mais 15 à 16 ans est plus l’âge nécessaire.

Sorti en 1985

Ma note: 15/20