Séries | PAM AND TOMMY – 14/20 | EUPHORIA S02 – 13,5/20 | SEARCH PARTY S05 – 14/20

Séries | PAM AND TOMMY – 14/20 | EUPHORIA S02 – 13,5/20 | SEARCH PARTY S05 – 14/20

EUPHORIA S02 (OCS) – 13,5/20

Série aussi brillante que radicale, Euphoria pousse les curseurs encore plus loin dans sa 2ème saison. Inventive dans la narration, extraordinaire dans sa mise en scène, elle a malgré tout tendance à délaisser le fond et se complaire dans ses excès. Parcouru par des fulgurances épatantes lorsqu’elle se focalise sur un personnage à développer, elle manque clairement d’un fil conducteur et d’un poil d’émotions. Reste qu’on est toujours bluffé par ce casting de jeunes acteurs audacieux, sûrs d’eux, chargés de traduire brillamment un mal être générationnel.
On retiendra l’épisode 5 suffoquant et tétanisant, une claque rare et une leçon d’acting de Zendaya.

PAM AND TOMMY (Disney+) – 14/20

Petite sœur culottée d’American Crime Story (Ryan Murphy), Pam et Tommy nous plonge dans l’intimité d’une célébrité dont la vie privée et professionnelle va se voir bouleversée par un fait divers. Celui-ci relate l’histoire assez folle de la diffusion de la sextape de Pamela Anderson et Tommy Lee. Alors sex-symbol absolu et fantasme ultime des mâles hétérosexuels des années 90, l’actrice de Baywatch ne se remettra jamais vraiment de cette humiliation. Amusante dans sa reconstitution de l’époque VHS qui voit arriver les premiers modems internet, la série est aussi portée par l’humour gentiment trash de Seth Rogen. Mais elle réhabilite et humanise aussi Pamela Anderson, première victime de l’affaire et symbole avant l’heure du combat féministe.
Cela valait bien une série.
SEARCH PARTY S05 (OCS) – 14/20 Au gré des saisons, Search Party a navigué entre les styles et pris des directions inattendues. C’est encore le cas pour cet ultime chapitre qui flirte avec le mysticisme et le fantastique, mais toujours dans un joyeux bordel qui laisse libre court à des personnages qui nous sont devenus attachants à force d’être agaçants. Mais l’essentiel est qu’ils sont toujours aussi drôles, malgré quelques trous d’airs dans le récit. Search party va surtout au bout de l’étude de son héroïne, Dory, complexe, peu aimable mais fascinante. Dommage que ça se termine comme ça, on aurait bien vu la suite…