Après Thelma, excellent film de genre, Joachim Trier nous revient avec Julie (en 12 chapitres). Si on veut résumer l'histoire en quelques mots : Julie est à l'aube de ses 30 ans. En couple avec un homme plus âgé qu'elle, elle se cherche autant sentimentalement que professionnellement. Jusqu'au jour, où elle fait la rencontre d'un garçon en soirée qui risque de chambouler tous ses principes.
Il s'agit d'un film - comme le titre l'indique - découpé en 12 chapitres distincts comme l'aurait fait Rohmer sauf que le ton se fait plus dramatique pour ce long-métrage norvégien. Ici le temps se fait long et on s'ennuie avec Julie, qui ne veut pas ci-pas ça.
Bref, pas grand-chose à dire sur ce film psychologisant. On ne comprend d'ailleurs pas très bien ce prix d'interprétation féminine cannois : l'actrice fait le job, point barre ; pas d'incarnation époustouflante.
Au final, Julie (en 12 chapitres) est plutôt à éviter tant il ne passionne pas.
Dommage car il y a quelques idées de mise en scène (l'arrêt du temps, la séquence hallucinogène) intéressantes mais qui ne durent pas : malheureusement.
