The Deep House

Par Crazyduck @Crazy_Critics

Copyright Marie-Camille Orlando - RADAR FILMS - LOGICAL PICTURES - APOLLO FILMS - 5656 FILMS


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Pourquoi voir The Deep House ?
La Nuée, Le Dernier voyage, Méandre et The Deep House, quatre films sortis à quelques semaines d'intervalle après la réouverture des salles de cinéma, salles de cinémas qui ont dû fermer leurs portes pendant des mois en raison de la pandémie mondiale de COVID 19, confirment le savoir-faire français en ce qui concerne le cinéma de genre.
Quatre films de genres qui ont eu la chance de sortir pendant les premières semaines de réouverture des salles pour ne pas être noyés dans la masse des blockbusters et autres films populaires.
Méandre ayant attiré plus de 90 000 spectateurs, c'est au tour de The Deep House de réaliser un très bon démarrage avec 150 000 spectateurs en sept jours, The Deep House réalise d’ailleurs le meilleur démarrage de tous les temps pour un film d'horreur français, un succès qui va même le propulser hors de nos frontières puisque Blumhouse (société de production spécialisée dans les films d'horreur) a acheté les droits d'exploitation pour les États-Unis.
Après avoir réalisé À l'intérieur en 2007, Livide en 2011 puis Aux yeux des vivants en 2014, le duo Alexandre Bustill/Julien Maury quitte l'hexagone pour embarquer aux États-Unis afin de réaliser Leatherface, préquel du film Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, une expérience douloureuse pour le duo de cinéastes car le studio a remonté le film, (le remontage a été désavoué par les deux réalisateurs ont d'ailleurs renié ce montage. 

Le pays de l'Oncle Sam les ayant déçus, Julien Maury et Alexandre Bustillo reviennent en France pour un projet ambitieux, The Deep House, l'histoire d'un jeune couple, Tina et Ben, amateur d'urbex (urban exploration) qui se lance dans l'exploration d'une maison qui se trouve au fond d'un lac artificiel dans le sud de la France, ils plongent dans le lac pour explorer la maison mais très vite ils s’aperçoivent qu'ils sont prisonniers de la maison.
Le concept de The Deep House est pour le moins ambitieux, mélanger le genre de la maison hantée et celui de la peur sous marine, une mixture jamais vu en France qui offre une expérience férocement efficace.
Le scénario du film est simpliste, il n'est qu'un prétexte à offrir une expérience immersive dès plus anxiogène, la photographie signée Jacques Ballard (Le Chant du loup, L'Empereur de Paris, Night Fare) alliée au travail technique et la musique composée par Raphaël Gesqua, le compositeur du duo Bustillo/Maury, terminent d'immerger le spectateur dans ce cauchemar aquatique.
The Deep House possède une ambiance suffocante parfaitement maitrisée, on sent bien que le duo français est amoureux du genre, Julien Maury et Alexandre Bustillo réussissent à faire ressentir auprès des spectateurs le sentiment d’asphyxie qu'éprouvent nos deux héros, la tension ne cesse de monter tout au long du métrage jusqu'au dénouement final.
The Deep House est la preuve, si il en fallait une, qu'en France on peut faire des films différents et ambitieux sans pour autant avoir recours à des budgets pharaoniques, alors oui le films n'est pas sans défauts, le scénario est léger et sa fin est expédiée, mais sa mise en scène est solide.
Le film de Alexandre Bustillo et Julien Maury ne serait rien sans la maison elle même, les décors sont travaillés avec soin et immergent totalement le spectateur dans cette maison sous marine qui fait office de tombeau.

Une expérience réussie

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Synopsis :


Un jeune couple, Tina et Ben, amateur d'urbex, se lance dans l'exploration d'une maison qui se trouve au fond d'un lac artificiel dans le sud de la France, ils plongent dans le lac pour explorer la maison mais très vite ils s’aperçoivent qu'ils sont prisonniers de la maison.

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Anecdotes :

Le film a été présenté en avant-première mondiale au festival de Cannes en 2021. 

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Le budget du film est estimé à un peu moins de 5 000 000 €.

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Le tournage s'est déroulé en Belgique et en France, notamment dans le lac artificiel de la Raviège situé au sud du Massif central dans les monts de Lacaune, en région Occitanie. 

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La musique du film a été composé par Raphaël Gesqua (À l'intérieur, Aux yeux des vivants), le compositeur des deux réalisateurs du film. 

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