Le grand chemin

Le grand cheminLes petits sentiers ne font pas forcément de grands chemins

Dans la France rurale des 50’s, le petit Louis va passer ses vacances d’été chez un couple d’amis de sa mère sans enfant pendant qu’elle va retourner mettre naissance à son deuxième enfant sur Paris.

Deux thèmes dans ce film, le premier concerne Louis qui découvre la vie à la campagne en compagnie d’une jeune voisine. Une histoire d’amitié au parfum de déjà vu se noue entre ces deux-là, laissant place à quelques scènes assez drôles. Le second thème tourne autour du triangle formé par le couple qui l’accueille et Louis. Tiraillé entre ces deux adultes en conflit permanent, il va être un médiateur involontaire et le catalyseur du rebond d’un couple malade d’un lourd passé à porter.

Les thématiques pouvaient être intéressantes, mais ce film est très classique, convenu et prévisible. Jean Louis Hubert n’hésite pas à jouer les violons et le tire larme à outrance et fait preuve d’une grande indigence artistique. Dans son écriture et sa mise en scène, tout rappelle les téléfilms contemporains.

Mais il devait répondre à un besoin de l’époque puisqu’il s’agit de son plus gros succès (4ème au box office français de 1987) et permit à Borhinger et Anémone de remporter chacun un César. Cette dernière ne sera par la suite pas très tendre avec un film qu’elle jugea médiocre… Tout comme nous, enfant de 12ans ½ compris. Et pourtant je fis parti, à sa sortie, du public conquis… Mystère.

Sorti en 1987

Ma note: 8/20