CINÉMOTION Le film qui m’a le plus… fasciné !

La fascination que j'ai ressenti pour La Planète des Singes a sans doute été plus forte avant même que je visionne le film, alors que je ne faisais que le fantasmer, qu'une fois la saga découverte (en vhs) sur ma télévision. Mais mon admiration pour le récit de Pierre Boulle et certaines de ses adaptations au cinéma est restée très forte (désolé Tim je t'aime bien, mais le " certaines " c'est un peu à cause de toi...). Cette passion pour ce monde peuplé et dirigé par des primates est née d'un coffret de fiches que m'avaient offert mes parents vers l'âge de 15 ans. Les fameuses fiches de Monsieur cinéma ! (Qui existent encore, et ceci depuis 1976).

CINÉMOTION Le film qui m’a le plus… fasciné !
Il n'a fallu que quelques photos et un résumé pour que je me prenne de passion pour ce film, que dis-je, cette saga, et que je rêve de la découvrir. Malheureusement à l'époque il n'y avait pas internet pour commander le film, et mon vidéo club ne l'avait pas, j'ai donc tourné la page, mais, (car il y a un mais, sinon il n'y aurait pas de CINÉMOTION), quelques mois plus tard, je découvre totalement par hasard dans le rayon vidéo d'une boutique d'accessoires de voitures de luxe (oui je sais, mais je n'ai pas d'explications sur la présence de ce rayon si ce n'est que c'était la boutique la plus fournie en VHS de mon petit village Suisse), un coffret bleu, La Planète des Singes, avec 3 cassettes vidéo et les 5 films... Il a fallu que je patiente plusieurs mois avant de réussir à mettre de côté la somme (trop importante sans doute mais c'était je vous le rappelle une boutique d'accessoires de voitures de luxe) demandée pour le coffret, avec le stress de le voir disparaître avant que je puisse l'acquérir.
Une fois le précieux sésame entre mes mains fébriles, j'ai dévoré la saga en deux nuits, et, rassurez-vous, j'ai trouvé ça formidable. Tout d'abord bien sûr La planète des Singes, le classique palpitant de Franklin J. Schaffner, film incontournable et pamphlet philosophique dont un certain nombre de thèmes comme le racisme, l'intolérance, le nucléaire, le rapport entre la science et la religion sont toujours d'actualité. Puis Le Secret de la planète des singes, réalisé par Ted Post, à qui l'on doit Magnum Force, un second métrage plutôt efficace. Les Évadés de la planète des singes le 3ème opus qui propose la situation inverse en parachutant certains singes du 1er épisode dans notre monde reste sympathique et original mais la qualité baisse et les moyens aussi.... Les deux suivants, La conquête de la planète des singes et La bataille de la planète des singes (le film de trop) usent le concept jusqu'à la corde malgré quelques idées intéressantes. Mais dans mes souvenirs, seule peut-être la bataille finale du dernier film m'avait déçu, le manque de moyens était flagrant.
Et si j'ai beaucoup espéré également lors de l'annonce d'un remake par Tim Burton, avant d'être déçu par le résultat malgré les maquillages impressionnants et la musique organique de Danny Elfman, j'ai retrouvé la foi en 2011, avec Rise of the Planet of the Apes, premier épisode de la meilleure trilogie d'aventure des années 2000.
Est-ce que j'ai conservé mon coffret bleu et mes 3 cassettes ? Oui bien sûr, je n'ai d'ailleurs jamais oublié l'odeur du carton neuf, lors de l'ouverture du coffret.
On se retrouve le mois prochain avec le film qui m'a le plus... traumatisé
On résume :

Le film : La Planète des singes
Le réalisateur : Franklin Schaffner
Le casting : Charlton Heston, Roddy McDowall, Kim Hunter, Maurice Evans
L'année : 1968
Entrées France : 1 715 000
Récompenses : Le film reçoit en 1969 un Oscar d'honneur pour la performance en maquillage de John Chambers.
Le pitch : Parti de la Terre en 1973, un vaisseau spatial américain avec quatre astronautes à son bord atterrit en catastrophe sur une planète inconnue au bout de 18 mois d'un voyage effectué à la vitesse de la lumière. Les 3 hommes rescapés, Taylor, Landon et Dodge se trouvent livrés à eux-mêmes. Après plusieurs jours d'errance, ils découvrent des humains réduits à l'état sauvage avant de comprendre qu'ils sont la proie de chasseurs montés à cheval... Ces cavaliers armés de lances et de filets ne sont autres que des gorilles...