[CRITIQUE] : The Good Criminal

Par Fuckcinephiles

Réalisateur : Mark Williams
Avec : Liam Neeson, Jai Courtney, Kate Walsh, Anthony Ramos, Robert Patrick,...
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain
Durée : 1h39min
Synopsis :
Tom, un légendaire voleur de banque décide de se ranger et passe un deal, contre son immunité, avec le FBI qui n’a jamais réussi à lui mettre la main dessus. Il réalise vite que les Fédéraux ont un autre plan en tête : partager son butin et le faire accuser d’un meurtre. Pris au piège, pourchassé par la police et le FBI, il décide de reprendre les choses en main et se lance dans une vengeance explosive.



Critique :

Nouvelle badasserie jouissive du Charles Bronson des années 2000,#TheGoodCriminal est un solide Neeson movie honnête et crédible dans sa narration - à deux, trois bafouilles caricaturales près -, un thriller/actionner léger et cool qui fait on ne peut mieux le job. On t'aime Liam pic.twitter.com/bblVFcjMd7

— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) October 15, 2020

Depuis Taken, claque violente et frontale, complètement jouissive pour tout amateur de cinéma burné, Liam Neeson est devenu le nouveau cauchemar des Albanais, mais surtout le nouveau porte étendard des quinquagénaires un chouïa usés mais qui en ont encore dans le pantalon et dans le chargeur pour défourailler un max de méchants.
Un Charles Bronson des temps modernes, en plus expressif et attachant, mais surtout en mille fois plus dangereux, et surtout quand il n'a plus de flingue en main.
Squattant désormais nos salles obscures quasiment chaque année avec la même envie de liquider tout ce qui passe sur son chemin (et assez souvent avec son cinéaste chouchou Jaume Collet-Serra, à la barre), il nous revient donc en ses dernières heures de 2020 avec une nouvelle badasserie comme on les aime : The Good Criminal de Mark Williams, B movie répondant exactement et surtout parfaitement, à ce que l'on attend sur grand écran, d'une aventure avec ce bon vieux Liam.

Sauf qu'à la différence de bons nombres de ses tataneries du (presque) troisième age, Honest Thief en v.o, a le bon ton cette fois de lui donner un vrai opposant de poids : Jai Courtney, jamais aussi bon que lorsqu'il incarne une vraie crevure (remember Jack Reacher, ou là aussi, il se délectait jpuissivement de ses méfaits horribles), et ici excellent en agent du FBI tordu qui tente de voler l'argent du héros, et tuer quiconque se met en travers de son chemin.
Mieux, le film reste même tout du long totalement honnête et crédible dans sa narration - à deux, trois bafouilles caricaturales près, le script étant aussi fin qu'une feuille de papier cul Lotus - et sa mise en scène (sobre mais efficace, qui n'essaye pas de faire monter plus que de raison la tension), et se paye même le luxe, en bonus, de se vêtir de quelques scènes d'action vraiment bien orchestrées et d'une romance assez empathique (grâce à une excellente Kate Walsh, qui n'a rien du simple faire valoir); des petites bouffées d'air frais entre deux trois excès de colère d'un comédien décidément toujours aussi véner malgré les années qui passent.
Bref, du pur bonheur pour les amateurs du genre (et pas forcément QUE pour les amoureux de série B donc), expédié comme une lettre à la poste avec ce qu'il faut d'amour et de muscle; un thriller/actionner léger et cool qui fait on ne peut mieux le job et qui est, évidemment, à consommer sans la moindre modération...
Jonathan Chevrier