Remember Me de Martin Rosete

Remember me

Le grand amour s’oublie-t-il ?

J’aime bien les comédies (dramatiques) avec les seniors. Elles ont quelque chose de touchant, surtout lorsqu’il s’agit d’amour. Je ne parle pas des comédies où des retraités se rejoignent pour tuer/faire un casse/autre (barrez la mention inutile).

Remember Me (rien avoir avec le film de Robert Pattinson) évoque cette fichue maladie qu’est Alzheimer et comment Claude (Bruce Dern) va faire en sorte que Lilian se souvienne de leur amour. Sur le papier – et la bande-annonce – ça me plaisait, ça avait l’air tendre. Concrètement, ça l’est un peu moins. Le duo Bruce Dern – Brian Cox est très drôle, d’ailleurs, ils mériteraient une comédie à eux deux. Le reste est une facilité qui éclipse les moments qui auraient pu être beaux. Caroline Silhol ne brille pas malgré sa beauté. Elle a ce même regard quand la maladie est là ou quand elle est disparaît. Les personnages secondaires ont été baclés en plus de mal jouer et d’avoir été mal castés. Bruce Dern porte le film sur ses frêles épaules, le regard plein d’amour, de compassion, de justesse, un sourire tellement tendre qu’on en oublie que son personnage est parfois bourru de nature. Et Brian Cox qui vient lui asséner quelques vannes par-ci, par-là.

Malgré son bon fond, Remember Me s’octroie moult raccourcis scénaristiques ainsi qu’une fin plutôt ratée à mon sens. Un peu plus de consistance n’aurait pas fait de mal.