Goldfinger

GoldfingerJames se fait un nom
Troisième opus de la série et celui qui, couplé avec l’excellent « Opération tonnerre » (film suivant), va ancrer définitivement les éléments majeurs donnant son style à la série. Et c’est bien Sean Connery qui donnera ses lettres de noblesse à James Bond. Dès un prologue mémorable, a star is born, Bond sera un dandy capable de faire exploser un complexe industriel en toute discrétion sans perdre son sang-froid et son standing, un homme à femmes misogyne, un professionnel inventif ne perdant jamais son flegme et son humour. Moore composera un autre Bond qui lui fort heureusement ne sera pas la référence. On peut tout de même déplorer le côté trop misogyne et basique du personnage qui s’arrondira avec le temps.Le scénario n’est pas génialissime ; et sans la malice d’Hamilton alliée à l’inventivité de Connery, ce film aurait pu donner une soupe type époque Moore. Comme quoi, çà ne se joue pas à grand-chose un succès. Et dans ces pas grands choses qui font beaucoup : un méchant mégalomane tordu et prétentieux, une chanson qui reste parmi les meilleurs de la franchise, une relation Bond/Goldfinger intéressante, et quelques scènes mythiques dont Jill Masterson couverte d’or ou la course poursuite dans l’usine.James Bond est bien lancé et confirmera les attentes dès le suivant avant de s’enliser durant de trop nombreux films médiocres par la suite.
Sorti en 1964
Ma note: 15/20