Le cinéma est un générateur d'émotions, il y a des films qui ont marqué des générations, des époques, des vies sans oublier la meilleure période de notre vie, l'enfance, il peut arriver qu'un film nous ai émerveillé quand nous étions petits, plus nous grandissions et plus notre regard d'adulte prenait le dessus, mais malgré cela et malgré des défauts, une histoire légère comme une plume ou un tas d'autres choses, certains films reste dans notre cœur contre vent et marée, certains appel cela un plaisir coupable mais coupable de quoi ?, aimer un film ?

Le cinéma est universelle et dans l'univers nous sommes tous différents (après il faudrait rencontrer des aliens pour voir si c'est pareil chez eux), chacun ressent un film différemment, alors si on suit cette logique il n'y a pas de mauvais film.

Vous l'aurez compris en voyant l'affiche nous allons parler d'un film qui fait parti intégrante de l'enfance de quelques personnes sur cette Terre (en tout cas pour votre cher serviteur c'est le cas), Flubber avec l'immense Robin Williams et une gelée verte rebondissante.

Flubber (Plaxmol au Québec, nos amis québécois sont excellents pour les titres de films), est sorti sur nos écrans en 1998 (1997 aux États-Unis), film réalisé par Les Mayfield, Flubber est l'adaptation de la nouvelle A Situation of Gravity de Samuel W. Taylor mais également un remake du film de Robert Stevenson, sorti en 1961, Monte là-d'ssus (The Absent-Minded Professor), le film connaîtra une suite deux ans plus tard avec Après lui, le déluge ((Son of Flubber).

Robin Williams, de son nom complet Robin McLaurin Williams, s'est fait remarqué par le réalisateur Garry Marshall lors de son audition pour la série Happy Days, dans cette série il incarne le personnage de Mork l'extra-terrestre, le comédien et son personnage son tellement bon que les producteurs décide de créer une série centré sur Mork, une série intitulée Mork and Mindy.

C'est en 1980 que Robin Williams fait ses débuts au cinéma dans Popeye de Robert Altman suivi par Le Monde selon Garp de George Roy Hill, par la suite il tourne dans plusieurs films dont Moscou à New York et Club Paradis, c'est en 1987 qu'il incarne Adrian Cronauer dans Good Morning, Vietnam, il enchaine ensuite avec Le Cercle des poètes disparus, Cadillac Man, L'Éveil, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet, Madame Doubtfire, Jumanji, Jack et Will Hunting, c'est pour ce film qu'il remporte l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Flubber n'est pas le meilleur film de Robin Williams, mais comme les non meilleurs films de l'acteur, il y a ce petit quelque chose qui fait la différence, Robin Williams, sont talents, sa capacité à nous faire rire aux larmes et en à battement de cils nous faire pleurer toutes les larmes de notre corps, ici il apporte une réel émotion au personnage du professeur Philip Brainard, un homme de science qui fait passer son travail avant tout le reste, dévoré par ses recherches, il s’aperçoit enfin de son obsession mais il est trop tard.

Le scénario signé par John Hughes (Un ticket pour deux, Maman, j'ai raté l'avion) et Bill Walsh (Monte là-d'ssus, Mary Poppins) raconte l'histoire de Philip Brainard, un professeur farfelu qui est obsédé par ses recherches et autres inventions, un jour il se penche sur une de ses dernières recherches, après moultes explosions et autres fumées, il donne naissance à une substance verte élastique et rebondissante, il baptise le fruit de ses recherches, Flubber, un Flubber convoité pour ses capacités.

Dans Flubber, Robin Williams fait équipe avec Weebo, un robot volant très attachant qui a sa propre conscience, un personnage à part entière qui apporte un réel plus au film, c'est ce personnage qui apporte une touche d'émotion.

Outre Robin Williams on retrouve au casting Marcia Gay Harden, Christopher McDonald, Raymond J. Barry, Ted Levine, Clancy Brown et Jodi Benson qui prête sa voix à Weebo, coté musique c'est le compositeur américain Daniel Robert Elfman (Beetlejuice, Men in Black, Mission : Impossible) qui met son talent au service du film.

Flubber est un film familial qui plaira aux petits et aux grands, une production Disney divertissante doté de bons gags et d'un Robin Williams drôle et touchant, alors oui Flubber n'est pas du niveau d'un Jumanji ou d'un Hook, films familiaux par excellence, mais il s'en sort tout de même avec les honneurs, une comédie made in 90 qui a peut être vieillit aux yeux de certains mais qui a conservé sa magie pour les autres.

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