28 hommes de Panfilov

Par Crazyduck @Crazy_Critics



Pourquoi voir 28 hommes de Panfilov ?
Le cinéma russe n'a pas une grande aura dans nos contrés, le cinéma américain écrase toute la concurrence avec sa machine de guerre hollywoodienne, le cinéma russe a pourtant quelques beaux films à son actif, L'Île, Léviathan, Le Cuirassé Potemkine, Tsar, Red Army et bien sur 28 hommes de Panfilov (Dvadtsat vosem panfilovtsev).
Depuis quelques années, la Russie se rattache à son histoire passée, à l'époque de l'URSS le cinéma était fortement patriotique et faisait l'éloge de ses héros de guerre et exploits, la Russie de Vladimir Poutine renoue donc avec ce cinéma, des films comme Stalingrad, premier film russe qui a employé la technologie 3D numérique et du premier film russe produit en format IMAX, Résistance, Le 9e escadron, L'Amiral et Battle for Honor.
Réalisé par Kim Druzhinin (Medeya, Tanks for Stalin) et Andrey Shalopa (Poymat vedmu), Les 28 hommes de Panfilov raconte l'histoire des vingt-huit soldats de la 316e division de fusiliers de l'Armée rouge, sous le commandement du général Ivan Panfilov, qui ont reçu pour mission de stopper la progression vers Moscou de la 11e Panzer Division du IIIe Reich composer d'une cinquantaine de chars, vingt-huit soldats qui vont devoir résister coûte que coûte avec très peu d'armes mais avec une détermination et un courage sans pareil.
Depuis plus de 70 ans, les écoliers russes apprennent l’histoire des 28 soldats du général Ivan Panfilov qui ont sacrifié leur vie pour que les forces allemandes n'atteignent pas Moscou, avec la sortie du films certains historiens remettent en cause la véracité de cette histoire, pour eux cette bataille a eux lieu mais idéalisé par le Kremlin, alors vérité historique ou légende ?, personne ne sait vraiment.
Ce film historique ou fictif, le résultat cinématographique est le même, nous plonge au cœur d'une bataille héroïque d'une intensité folle qui n'est pas sans rappeler le mythologique 300 de Zack Snider, une poignée d'hommes qui savent éperdument qui ne rentrerons pas chez eux du fait de leur infériorité numérique, mais qui vont tout de même tout tenter pour défendre leur mère patrie.
Disons le tout de suite, 28 hommes de Panfilov, comme tout film érigeant des soldats en héros, est un film patriotique à la gloire de ces soldats et de l'URSS, les soviétiques sont les gentils et les allemands sont les méchants, des méchant où on ne voit que très rarement les visages, au niveau historique certains remettent en cause la véracité de ces faits historiques, cette bataille serait une pure légende fabriquée par le régime soviétique afin de propagande pour galvaniser les troupes.
Histoire vraie, fiction, à vrai dire l'important n'est pas là, le cinéma a toujours conté des histoires crées de toute pièces par les scénaristes, l'objectif d'un film est de divertir en proposant des récits divers et variés, le spectateur peut passer par plusieurs émotions, ici nous assistons à la vision de soldats soviétiques peu équipés et en sous nombre, ils le savent et même si le slogan est que l'Union Soviétiqie vaincra l’oppresseur nazi, les soldats savent qu'il ne verront pas le soleil se lever à nouveau.
28 hommes de Panfilov étant un film à la gloire des soldats soviétiques, ces dits soldats sont le point fort du film, moments de courage, de bravoure mais aussi de doute, ces soldats qui, malgré un climat hostile et un ennemi redoutable, se battent pour leur patrie et leur famille.
Au casting on retrouve Ivan Batarev, Aleksandr Ustyugov, Maksim Belborodov, Yakov Kucherevky, Azamat Nigmanov, Sergei Agafonov, Andrey Bodrenkov, Aziz Beyshenaliev, Sergey Danilchuk, Evgeniy Dudinkov, Nikita Chuzhmarov, Ivan Efremov et Mikhail Dernov.
Le film de Andrey Shalopa et Kim Druzhinin a été financé grâce à une campagne de crowdfunding, 558 000 $ ont été réunis, d'ailleurs tous ceux qui ont contribué financièrement ont leurs noms au générique de fin, un générique qui dure pas mois de 15 minutes, il faut faire rentrer les quelques 35000 contributeurs, l'Etat russe et le gouvernement du Kazakhstan ont également aidé au financement du film en faisant un beau chèque de 769 000 $.
28 hommes de Panfilov est un film qui possède une magnifique photographie, le long métrage de Andrey Shalopa et Kim Druzhinin est ponctué de très beaux plans dont celui du discours de nuit, la mise en scène est impressionnante et rythmé de bout en bout, la musique composée par Mikhail Kostylev colle parfaitement au récit et embarque le spectateur au cœur de la bataille.
Énorme succès populaire en Russie, 28 hommes de Panfilov n'a rien à envier aux films de guerre américains, moments de bravoure, soldats héroïques, fusillades et explosions en tous genres, ce film russe n'illustre peut être pas un fait 100% historique (les historiens ne s'entendent pas sur le sujet) néanmoins 28 hommes de Panfilov est un bon film de guerre qui ravira les amateurs du genre.

Un beau film de guerre

Synopsis :


Vingt-huit soldats de la 316e division de fusiliers de l'Armée rouge, sous le commandement du général Ivan Panfilov, ont reçu pour mission de stopper la progression vers Moscou de la 11e Panzer Division du IIIe Reich composer d'une cinquantaine de chars, vingt-huit soldats qui vont devoir résister coûte que coûte avec très peu d'armes mais avec une détermination et un courage sans pareil.

Anecdotes :


Selon l’histoire officielle soviétique, les 28 soldats soviétiques ont tous été tués au combat le 16 novembre 1941, après avoir détruit 18 chars allemands et arrêté l’attaque ennemie. Les Vingt-Huit ont été collectivement dotés du titre de héros de l’Union soviétique.



Presque tous les chars du film sont des maquettes très détaillées à échelle 1/16, un char taille réelle a été construite pour les plans intérieur.

Le film a rapporté plus de 360 000 000 de roubles rien qu'en Russie.



L'équipe du film était en général composée de 360 personnes, au total c'est près de 700 personnes qui travaillaient sur le film.

Les 28 hommes de Panfilov ont un mémorial situé à Dubosekovo.




Affiches


Pour (re) voir ce film de guerre made in russia en haute définition