MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)

MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)

SYNOPSIS: Angela est envoyée dans un camp de vacances avec son cousin Ricky, très solitaire la jeune fille n'arrive pas à se lier d'amitié avec les autres adolescents. Mais petit à petit toutes les personnes qui se moquent d'Angela sont assassinées.

C'est Halloween ! Comme chaque année nous savons que votre programme va être immensément chargé : certains d'entre vous vont investir dans une planche de Ouija ou aller visiter une famille de mutants à Tchernobyl ou dans une colline, d'autres se faire exorciser, aller commettre quelques purges ou se faire poursuivre par des pantins maléfiques...un vaste programme dont nous avons conscience. Fin octobre est néanmoins la bonne période afin de vous faire découvrir ou redécouvrir des curiosités trop méconnues à notre goût, que vous ayez envie de rire, d'avoir peur ou juste de tester quelque chose de nouveau ; et aujourd'hui nous allons nous pencher sur un slasher qui a jadis eu son petit succès mais dont peu de gens parlent à présent. Sorti en 1983 et réalisé par Robert Hiltzik, Massacre au camp d'été s'insère dans cette vague initiée plusieurs années auparavant par (entre autres) Psychose (par certains aspects), Black Christmas, Massacre à la tronçonneuse, Halloween ou Vendredi 13, où le but largement avoué est de mettre en scène une bande de personnages pour les regarder se faire dégommer les uns après les autres par un ou plusieurs psychopathes. A l'instar de la saison 9 d' American Horror Story actuellement en cours de diffusion, Massacre au camp d'été prend place, comme son titre l'indique, dans un camp de vacances : l'occasion de jouer au baseball, de se baigner, d'avoir ses premiers émois amoureux, de subir des blagues douteuses et surtout, de mourir.

MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)

Loin de l'ambiance innocente d' À nous quatre, le film se focalise sur Angela, une jeune fille recueillie par sa tante après un terrible drame familial. Depuis ces tragiques évènements Angela est extrêmement introvertie, peu bavarde et n'a plus goût à rien. Puis un été elle est envoyée avec son cousin en colonie de vacances. Le problème c'est qu'elle n'a pas trop l'air de savoir ce qu'elle fait là, ne veut rien manger ni participer à une quelconque activité (la loose). Rapidement Angela va devenir le souffre-douleur de ses camarades, et principalement des autres filles du camp, jalouses que son comportement atypique attire l'attention des garçons et qu'elle se conduise bizarrement avec tout le monde. Guidées par leurs bas-instincts elles vont commencer à faire de sa vie un enfer. Angela peut néanmoins compter sur son cousin pour voler à son secours mais cela ne suffit pas toujours. Une vague de meurtres s'abat alors sur le camp et les harceleurs d' Angela commencent à tomber comme des mouches.

MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)

Sur la base d'une structure assez classique, Massacre au camp d'été prend le temps, entre deux meurtres, de nous faire vivre l'été des jeunes gens dans un esprit de franche convivialité : insultes (les personnages du film ne font pas dans la dentelle), moqueries (de même), jeux, bombes à eau, et premiers baisers, tous les ingrédients sont réunis pour que chacun vive au choix un enfer, ou un été de folie. Tout y est : des sportifs bien musclés, un cuisinier pédophile, un patron malsain qui passe son temps cigare au bec à se demander si les meurtres ne vont pas le mettre en faillite, des petites pestes superficielles dont les hormones bouillonnent à foison et des moniteurs qui n'en ont rien à carrer ; c'est tout un petit monde qui s'agite pour des vacances inoubliables. Côté dézingage d'adolescents vous aurez le droit à un mélange assez varié allant de l'arme blanche à la ruche d'abeilles...de quoi varier les plaisirs.

MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)

Si Massacre au camp d'été s'est pris un coup de vieux (notamment en VF vous aurez le droit à un petit florilège de dialogues douteux) et souffre d'un rythme parfois étrange, il reste un divertissement honorable pour l'époque dont le côté malsain ressort pour gagner en intensité jusqu'à son bouquet final : car sachez-le, si le film a autrefois eu son petit succès populaire c'est sans aucun doute grâce à ses dernières minutes totalement malsaines, hors sujet, et what the fuck qui méritent probablement à elles seules le détour. Essayez de ne pas vous faire spoiler le contenu de la conclusion avant le visionnage afin d'en profiter pleinement. A notre niveau nous ne savons toujours pas s'il s'agit d'une idée brillante ou d'une vaste fumisterie (on penche largement vers la fumisterie mais elle a quand même son charme). Le film a eu pléthore de suites (la fin ne les justifiant, comme souvent, pourtant pas) mais nous ne sommes pas certains qu'elles méritent le détour eu égard aux synopsis très louches que nous avons pu lire et qui semblent rebondir sur la chute de ce premier film de la pire des manières (n'allez bien entendu pas les lire avant d'avoir vu le premier volet). Massacre au camp d'été demeure une alternative viable pour descendre quelques bières entre amis.

MASSACRE AU CAMP D’ÉTÉ (Critique)

Titre Original: SLEEPAWAY CAMP

Réalisé par: Robert Hiltzik

Casting : Felissa Rose, Jonathan Tiersten, Karen Fields ...

Genre: Épouvante-Horreur

Sortie le: 18 novembre 1983

Distribué par: -

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